« Afin d’encourager l’augmentation de la participation électorale, il est important de continuer à améliorer les mécanismes qui rendent simultanément le processus de vote plus simple et de plus en plus fiable », lit-on dans le projet, qui ajoute que « parmi les formes de vote qui peuvent contribuer à Pour atteindre ces objectifs, le vote électronique en face à face en mobilité en fait partie ».
Pour soutenir ce changement par rapport à ce que le PS avait défendu jusqu’ici, les députés rappellent « l’expérience réussie qui a eu lieu dans la circonscription d’Évora, à l’occasion des élections au Parlement européen en 2019, dans laquelle le vote électronique était associé à la voter en mobilité, rendu possible grâce à la dématérialisation de la liste électorale ».
Le 17 janvier, le chef de file des députés socialistes aux questions d’émigration, Paulo Pisco, avait déclaré à Lusa : « Du côté du PS, la question du vote électronique est mise de côté, car nous nous appuyons sur l’expérience de la France qui, bien que de plus en plus participation, a révélé la complexité du processus et la dimension de la menace d’ingérence », a-t-il indiqué.
Cependant, dans les mêmes déclarations, faites après la présentation, la discussion et le vote de l’avis sur le projet de loi PSD qui procède au deuxième amendement de la loi qui définit les compétences, l’organisation et le fonctionnement du Conseil des Communautés portugaises (CCP), le Le socialiste a indiqué que la possibilité d’un vote électronique en personne en mobilité pourrait être évaluée, ce qui permettra en pratique à tel électeur dans un consulat de voter en personne dans un autre, via la dématérialisation de la liste électorale.
Dans la recommandation au Gouvernement, le PS fait valoir que l’expérience « a démontré qu’un électeur peut voter dans un bureau de vote différent de celui dans lequel il est inscrit, étant donné que les électeurs sont inscrits sur une liste électorale numérisée du fait de la dématérialisation des cahiers, qui ne sont plus sur papier » et souligne que « le lieu d’origine du recensement n’est donc plus déterminant pour l’exercice du droit de vote ».
Outre le vote électronique, les socialistes prônent également une augmentation du nombre de bureaux de vote pour « accroître encore la participation des électeurs dans les communautés portugaises ».
Aujourd’hui également, le groupe parlementaire PS a présenté un projet de loi qui modifie les pouvoirs, l’organisation et le fonctionnement du PCC, un organe de consultation avec l’exécutif qui représente les communautés émigrées portugaises.
L’objectif, lit-on dans le texte, est de donner « une plus grande portée en termes de cercles électoraux, rendant l’organe plus représentatif et efficace dans son action, y compris, y compris, plusieurs suggestions présentées par le PCC lui-même ».
Parmi les modifications décrites dans l’exposé des motifs du projet figurent « la définition de nouvelles circonscriptions au travers desquelles les conseillers sont élus et le nombre de membres à élire, établissant, dans ce cadre, un maximum de 90 élus ».
En outre, le gouvernement est tenu de consulter le PCC, « sans caractère contraignant », sur les questions relatives aux communautés portugaises, et une « adaptation en termes de genre sera faite dans la composition des listes de candidats », c’est-à-dire chaque sexe. doit avoir 50% de représentants.
Les conseillers régionaux sont tenus de présenter un « rapport d’activité », les réunions de ces conseils peuvent désormais se tenir par voie électronique et « les frais de préparation d’études et d’avis pertinents dans le domaine des collectivités sont inclus dans les dépenses de fonctionnement du Conseil » , c’est d’ailleurs rappelé dans le texte, qui fixe la limite de trois mandats pour les administrateurs.
Les propositions du PS interviennent quelques jours après que le PSD a présenté un ensemble de propositions visant à modifier les règles dans ce domaine, et une semaine après que le PCC lui-même a interrogé le PS sur la modification de la loi, nécessaire pour marquer les élections du Conseil.
Par le biais d’une « lettre publique », le PCC a alors regretté l’absence d’initiative législative, alors même que cette instance avait « averti depuis fin septembre de la nécessité d’accélérer le processus menant à l’approbation de la loi respective, afin que le Gouvernement puisse marquer les élections de ce corps ».
Les dernières élections du PCC ont eu lieu en 2015. Depuis, les élections qui auraient dû se tenir en 2019 ont été successivement reportées, et sont désormais prévues pour cette année.
MBA (SMM) // JH