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Le président de la République entend aujourd’hui les parties sur la possible fin de l’état d’urgence (avec audio)

Le président de la République entend aujourd’hui les parties parler de la possible fin de l’état d’urgence, dont il espérait qu’il prendrait fin ce vendredi 30 avril, ce qui l’a rendu dépendant des données du covid-19 au Portugal.

«C’est une analyse qui est faite tous les 15 jours. Je dirais, tous les jours. Chaque jour je regarde et le Premier ministre regarde et le ministre de la Santé regarde et tout le gouvernement regarde les chiffres, l’incidence, la situation des détenus, le nombre de détenus en réanimation, le nombre de décès », Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré aux journalistes la semaine dernière.

Aujourd’hui, à partir de 10h00, le chef de l’Etat participe, par visioconférence, à la 20e session sur la situation du covid-19 au Portugal, qui réunit des experts et des hommes politiques, dont le Premier ministre, António Costa, le président du l’Assemblée de la République, Eduardo Ferro Rodrigues et les chefs de parti.

L’ordre du jour de Marcelo Rebelo de Sousa comprend alors des «contacts avec les partis politiques à représentation parlementaire», à partir de 15h00, sans préciser dans quel format ils auront lieu – au lieu des «auditions des partis politiques» habituelles, avec des horaires programmés, qui ont précédé chaque renouvellement de l’état d’urgence, dernièrement par visioconférence.

La période actuelle de l’état d’urgence – le 15 décrété par le président de la République dans le contexte actuel de la pandémie de 19 covid – se termine à 23h59 le vendredi 30 avril.

L’Assemblée de la République a réservé un espace en séance plénière ce mercredi après-midi pour discuter d’une éventuelle demande d’autorisation du chef de l’Etat de renouveler l’état d’urgence au-delà du 30 avril.

Cependant, toujours le 7 de ce mois, Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré qu’il espérait que cela n’arriverait pas et qu’une «bonne vague» pourrait être engagée en mai. « Nous verrons. Cela dépend de nous tous », avait-il noté à l’époque.

Lundi, la direction générale de la santé (DGS) a annoncé qu’au cours des dernières 24 heures, aucun décès lié au covid-19 n’a été signalé au Portugal, où depuis mars de l’année dernière, près de 17000 personnes sont décédées de cette maladie, et seulement un jour, le 3 août, il n’y avait pas eu de décès.

L’indice de transmission du SRAS-Cov-2 au Portugal s’élevait à 0,99 lundi et l’incidence des cas pour 100000 habitants au cours des 14 derniers jours à 70,4, selon la DGS, qui représentait un total de plus de 834000 cas d’infection par le nouveau coronavirus jusqu’à présent.

L’état d’urgence, qui permet la suspension de l’exercice de certains droits, libertés et garanties, ne peut être déclaré que pour des périodes renouvelables de 15 jours, après consultation du gouvernement et autorisation du parlement.

Jamais auparavant il n’avait été déclaré démocratie. Pour permettre des mesures de confinement de la covid-19, il était en vigueur entre le 19 mars et le 2 mai de l’année dernière, pendant 45 jours, et après un intervalle de six mois, il a été décrété à nouveau, avec effet à partir du 9 novembre, ayant été successivement renouvelé jusqu’au présent, depuis plus de cinq mois.

Lors du premier vote, aucun parti n’a voté contre. Plus tard, il n’a été approuvé que par les deux plus grands partis, le PS et le PSD. Lors des sept dernières rénovations, il a également bénéficié du soutien du CDS-PP et du PAN, et de l’abstention de BE.

Ce cadre juridique a permis, entre autres mesures, d’imposer le confinement des patients atteints de covid-19, des personnes infectées et des personnes sous surveillance active et de fixer des limites de circulation, modulables au niveau municipal, qui configurent des restrictions aux droits consacrés. et libertés dans la Constitution.

À titre d’alternative, le gouvernement dirigé par António Costa a recouru à des moments différents à la loi fondamentale de la protection civile pour décréter la situation d’alerte, la situation d’urgence ou la situation de calamité, dans tout ou partie du territoire national, comme base d’application Mesures exceptionnelles pour contenir la propagation du covid-19.

Sous l’état d’urgence, l’exécutif a déterminé une obligation générale de retrait à domicile et la suspension d’une série d’activités, à compter du 15 janvier de cette année, et une semaine plus tard, il n’y avait plus de cours en présentiel.

Le 15 mars, le manque de définition a commencé, avec la réouverture progressive des établissements scolaires et commerciaux, divisés en quatre étapes, qui s’est poursuivie les 5 et 19 avril, bien qu’avec certaines municipalités avec un taux d’incidence plus élevé, elles ne soient pas passées à la phase suivante. .

La dernière étape du plan de déconfination du gouvernement est prévue pour le lundi 3 mai prochain.

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