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Le Portugal soutient l’appel à la reprise urgente du dialogue entre le gouvernement du Venezuela et l’opposition

Le Portugal fait partie des deux douzaines de signataires, avec les États-Unis et l’Union européenne, d’un appel à reprendre d’urgence les négociations au Venezuela entre le gouvernement du président Nicolás Maduro et l’opposition.

Selon une déclaration publiée aujourd’hui par le Département d’État américain (DE) concernant la réunion de coordination de haut niveau sur le Venezuela qui s’est tenue le 15 février, les progrès des négociations politiques vénézuéliennes dépendront de la volonté de ces pays de revoir les sanctions internationales contre le Venezuela.

La rencontre a servi à « réaffirmer l’engagement à une solution négociée », menée par Caracas, « pour restaurer la démocratie au Venezuela », ajoute la même source.

Les participants ont salué « le travail de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne et l’importance du cadre global et progressif de dialogue et de négociation » afin de créer les conditions pour promouvoir des élections législatives et présidentielles transparentes – au plus tard en 2024 – et de ratifier le soutien à une opposition démocratique inclusive, diversifiée et unifiée ».

Outre les États-Unis et l’UE, la réunion a réuni l’Australie, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, l’Équateur, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Panama, le Paraguay, le Portugal, l’Espagne. , la Suède et l’Angleterre.

Selon le DE, les participants à la réunion « ont réitéré leur volonté de revoir les politiques de sanctions sur la base de progrès significatifs dans le cadre de ces négociations menées par le Venezuela ».

Il a également été évoqué « l’importance de reprendre d’urgence des négociations inclusives au Mexique, de bonne foi, dans l’esprit du protocole d’accord signé » et souligné « la nécessité d’un accord sur un organe électoral indépendant et impartial (…), d’un système de justice indépendant et impartial, qui agit uniquement en tant que garant des libertés politiques, comme conditions cruciales pour un processus électoral libre et équitable jusqu’en 2024 », indique le communiqué.

Fin octobre 2021, le gouvernement vénézuélien a suspendu les négociations avec l’opposition qui menaient depuis août 2021 au Mexique avec la médiation de la Norvège, après l’extradition vers les États-Unis de l’homme d’affaires colombien Alex Saab, qui, selon Caracas, était un enlèvement.

Saab, 49 ans, a été arrêté par Interpol et les autorités capverdiennes le 12 juin 2020, lors d’une escale technique à l’aéroport international Amílcar Cabral, île de Sal, sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les États-Unis, lors d’un voyage en Iran au nom du Venezuela, avec un passeport diplomatique, en tant qu’« envoyé spécial » du gouvernement vénézuélien.

Selon le DE, les participants se sont également engagés à « soutenir le peuple vénézuélien et à faire face à la grave situation humanitaire au Venezuela », tout en saluant un accord « pour permettre un accès transparent et sans restriction à l’aide humanitaire, qui comprend la nourriture, les médicaments, les vaccins et les secours d’urgence ». fournitures pour Covid-19.

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