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Le Plan de lutte contre le racisme a obtenu le soutien d’une large majorité lors de la consultation publique

La grande majorité des contributions reçues lors de la consultation publique du Plan national de lutte contre le racisme et les discriminations 2021-2025 étaient « favorables » au document, dont la quasi-totalité était accompagnée de propositions pour en améliorer le contenu.

Selon le rapport de consultation publique auquel Lusa a eu accès et qui sera publié « en ligne » aujourd’hui par le gouvernement, le Régime a reçu 139 contributions, de particuliers et d’organisations, pour un total de 433 propositions.

Organisé en quatre principes transversaux et 10 axes d’intervention, le Plan a pour objectif « la promotion de l’égalité » et « la lutte contre le racisme et la discrimination raciale ».

À cette fin, 60 entités des secteurs public et privé ont été consultées lors de 10 réunions organisées par le Groupe de travail pour la prévention et la lutte contre le racisme et la discrimination, qui ont abouti à une série de recommandations.

Le Plan a également été mis en consultation publique entre le 9 avril et le 10 mai.

Selon le gouvernement, « la plupart des propositions » sont « alignées sur et/ou cherchent à renforcer les objectifs du plan », ayant été incluses.

Sur les 139 contributions reçues, 118 ont émis un avis « favorable » au Plan national de lutte contre le racisme et les discriminations (PNCRD), dont 109 « avec propositions » et neuf « sans propositions ».

Sur les 20 avis « défavorables », 13 « ne reconnaissent pas les hypothèses » du plan – considérant d’emblée qu' »il n’y a pas de racisme (structural) au Portugal » – et sept « ne sont pas d’accord avec les mesures » adoptées (un était considérée comme « indéterminée »).

Les trois quarts des contributions reçues lors de la consultation publique du PNCRD proviennent de personnes physiques (77 %) et non d’organismes.

Seulement 14 pour cent des contributions ont été envoyées par des organisations de la société civile (20 ont participé), parmi les groupes antiracistes et afro-descendants et les associations de Roms et d’immigrés (dont une, sur le logement et les communautés roms, souscrite par 24 entités et 13 personnes physiques).

Néanmoins, le gouvernement précise que le plan a bénéficié des contributions d’«organisations diverses», dont quatre entités publiques (dont une autorité locale, Setúbal), une organisation intergouvernementale (Organisation internationale pour les migrations), deux partenaires sociaux (une syndicat, Fenprof, et une confédération patronale, la CIP), deux ordres ou associations professionnelles (psychologues et kinésithérapeutes), un parti jeunesse (Youth People), deux multinationales du secteur numérique (Google et Facebook) et un centre de recherche (Centre de Réseau de Recherche en Anthropologie – CRIA).

Divisé en 10 domaines d’intervention, le plan a reçu plus de contributions à l’éducation et à la culture (18 %), la justice, la sécurité et les droits (15 %), la gouvernance, l’information et la connaissance (12 %), l’enseignement supérieur (11 %) et la santé et action sociale (10 %), 12 % des propositions étant considérées comme « transversales ».

Dans l’éducation, sur les 79 propositions reçues, 16 ont été mises en évidence qui proposaient de « diversifier les enseignements et les curricula », tandis que dans l’enseignement supérieur 14 des 47 propositions concernaient les TEIP (Territoires Educatifs d’Intervention Prioritaire).

Au tribunal, un tiers des propositions (21 sur 64) prônaient la « révision de la législation », tandis que dans le domaine de la gouvernance la plupart des propositions (18 sur 53) étaient liées aux domaines de la formation et du renforcement des capacités.

Les médiateurs socioculturels et la traduction étaient la revendication de la plupart des propositions faites pour l’action sanitaire et sociale (9 sur 43).

Les cinq autres domaines d’intervention ont regroupé 34 propositions (médias et numérique), 22 (logement), 19 (travail et emploi), 6 (participation et représentation) et 5 (sports).

En approuvant le PNCRD 2021-2025, le Gouvernement pointe « la lutte contre les inégalités » comme un « enjeu stratégique » et reconnaît que « le Portugal continue d’avoir des problèmes de racisme et de xénophobie qu’il faut mieux connaître, affronter et combattre ».

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