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Le PCP exige la détermination des responsabilités des anciens gouverneurs impliqués dans les « Pandora Papers »

« Les éléments désormais divulgués (…), avec des références à l’implication d’anciens dirigeants portugais dans des pratiques de dissimulation de fortune et d’évasion fiscale, demandent des éclaircissements et la détermination des responsabilités jusqu’aux dernières conséquences », renvoient les communistes dans un communiqué.

Pour le PCP, les documents désormais révélés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ainsi que d’autres processus tels que les « Panama Papers », « Luxleaks », « Swiss Leaks », « Luanda Leaks » et « Malta Files », « le volume monstrueux de procédures d’évasion fiscale menées par les grandes entreprises est devenu mieux connu ».

« Des processus avec la couverture et la participation active des principales puissances capitalistes, il n’est donc pas surprenant la présence de grandes entreprises portugaises, ainsi que d’ex-gouverneurs qui circulent également à travers elles », souligne-t-il.

Les communistes réaffirment que ces pratiques sont « indissociables des privatisations, de la libre circulation des capitaux, de la banalisation des sociétés offshore, du rôle de l’Union européenne dans la promotion de ce système, y compris sur le territoire national (Zona Franca da Madeira). entre les membres des gouvernements successifs du PS, PSD et CDS-PP et les conseils d’administration des grandes entreprises devient disponible ».

Chaque année, le Portugal perd des milliards d’euros au profit de ‘offshore’, « des entreprises qui servent à dissimuler des richesses, associées à l’objectif d’éviter des impôts ou des pratiques telles que le blanchiment d’argent, le financement d’activités illégales ou le terrorisme », lit-on dans le document.

Le PCP fait valoir que les propositions présentées précédemment gagnent désormais en pertinence, étant donné une nouvelle démonstration de la nécessité d’éliminer les paradis fiscaux, à savoir l’interdiction de toute relation commerciale ou professionnelle entre des entités nationales et d’autres basées dans l’offshore, non coopérantes, et l’approfondissement de coopération entre les États, afin d’arrêter ces processus.

En plus de ceux-ci, les communistes défendent également le devoir d’information spéciale sur les relations avec les entités ayant leur siège dans les centres offshore, même si elles sont coopératives, la création d’une taxe spéciale sur les transactions financières pour les paradis fiscaux, l’exclusion du soutien public aux entités ayant leur siège en ‘offshore’, y compris dans le cadre du Plan de Redressement et de Résilience (PRR), l’imposition obligatoire au Portugal des richesses générées dans le pays et le renforcement de l’intervention de l’Administration fiscale auprès des groupes économiques.

Cependant, ajoute-t-il, pour résoudre « ce grave problème », la solution passe par l’élimination des paradis fiscaux, l’interdiction des transferts financiers et la localisation des bureaux des impôts des entreprises nationales ou multinationales sur ces territoires, et nécessite « un contrôle public dans le circulation des capitaux et banque commerciale ».

La nouvelle enquête du consortium (ICIJ), appelée « Pandora Papers », révèle les « secrets financiers » de 35 dirigeants mondiaux (actuels et anciens) et de plus de 330 politiciens et fonctionnaires, de 91 pays et territoires, dont le Portugal.

Selon le journal Expresso, qui fait partie du consortium, les trois Portugais impliqués sont les anciens ministres Nuno Morais Sarmento (PSD) et Manuel Pinho (PS) et l’ancien député socialiste Vitalino Canas.

Les trois Portugais de la liste des Pandora Papers ont apporté des précisions à Expresso. Morais Sarmento justifie l’accès à une société offshore avec les « limitations » aux étrangers existant au Mozambique à l’époque, Manuel Pinho affirme n’avoir « aucun revenu à déclarer au fisc de n’importe où » et Vitalino Canas assure que l’affaire qui lui est renvoyée est partie de la pratique du droit « selon les termes du droit portugais ».

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