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Le Parlement discute aujourd’hui de plusieurs projets de loi pour soutenir la parentalité

Il y aura sept projets de loi en discussion, mais aussi une pétition pour l’extension du congé maternité à un an, payé à 100%, tout d’abord du CDS-PP pour la création du congé parental prénatal et la subvention correspondante.

Selon le parti, il est « temps de revenir » sur une question qui a motivé la présentation d’une initiative similaire en 2016, lors de la présentation d’un paquet législatif sur la démographie, la naissance et la famille, mais contre laquelle « la gauche a voté ».

« Au sens de la CDS, il est de la plus haute justice que la mère puisse bénéficier d’un congé parental prénatal, jusqu’à quinze jours avant la date prévue de l’accouchement. On comprend aussi que cette licence devra être facultative, mais payée à 100 %, et qu’il ne sera pas nécessaire de faire la preuve qu’il y a un risque clinique », se défend la partie.

Parallèlement au congé, le CDS propose la création de l’allocation parentale prénatale respective, qui sera versée à 100 % de la rémunération de référence du bénéficiaire.

Un autre projet de loi est rédigé par le parti Peuple-Animaux-Nature (PAN), qui demande l’approbation de mesures visant à renforcer la protection de la parentalité, notamment en ce qui concerne l’allaitement, d’emblée par l’inscription dans le Code du travail que le travailleur puerpéral est celle qui est « travailleuse parturiente et [que] pendant une période de 183 jours suivant la naissance qui informe l’employeur de votre état, par écrit, sur présentation d’un certificat médical ou acte de naissance de l’enfant », au lieu des 120 jours actuels.

D’autre part, il souhaite également une augmentation de 120 à 183 jours consécutifs du congé parental initial auquel ont droit la mère et le père, « dont ils peuvent partager la jouissance après l’accouchement », et ce congé pourrait être apprécié par les parents simultanément.

Le projet de loi Bloc de gauche (BE) vise à étendre et garantir l’attribution d’un congé parental initial égal en termes de sexe, aux familles monoparentales et par l’adoption, à étendre le congé parental exclusif initial et l’exemption pour l’allaitement, l’allaitement et le suivi de l’enfant .

Le parti présente les amendements comme une quête de plus de justice du travail et de la famille, dont « la société et l’État ne peuvent tolérer le manque ».

En ce sens, BE défend que la mère et le père ont chacun droit à un congé parental initial de 120 jours consécutifs et non transférables, à prendre après l’accouchement, sans préjudice des droits de la mère, et que la prise de congé peut intervenir simultanément.

Dans le cas des familles monoparentales, le parti défend la jouissance de deux périodes de congé parental initial, soit 240 jours.

Porte à 30 jours le délai obligatoire que doit prendre le père dans les six semaines suivant la naissance de l’enfant, qui peut être suivi ou interpolé.

D’autre part, il porte à trois ans la période d’arrêt pour le suivi de l’enfant et définit que les parents peuvent s’absenter du travail pour allaiter ou allaiter aussi longtemps que cela dure.

Le parti Chega présente deux projets de loi, l’un pour augmenter le congé parental accordé aux mères et aux pères et l’autre pour un soutien exceptionnel aux familles monoparentales et aux familles nombreuses. Concernant le premier, le parti souhaite que le congé parental initial soit de 180 ou 210 congés consécutifs, dont la mère et le père puissent se partager après l’accouchement, et que la mère doive obligatoirement prendre huit semaines de congé après l’accouchement, alors que le père serait obligé de profiter de 30 jours ouvrés après la livraison, consécutifs ou interpolés.

Concernant le deuxième projet de loi, Chega propose que les familles monoparentales reçoivent une aide de l’État correspondant à 100 % de leur salaire lorsqu’elles s’occupent d’enfants jusqu’à 11 ans, une mesure identique pour les familles nombreuses, dans laquelle le parti propose qu’en dans ce cas, l’un des parents peut rester à la maison sans travailler et recevoir une aide de l’Etat à hauteur de 100% de son salaire, lorsqu’il y a des enfants jusqu’à 11 ans.

Enfin, il propose d’éliminer les différences entre les familles qui télétravaillent et les parents qui sont au chômage pour des raisons liées à la pandémie.

Le parlement discute également de deux projets de loi de la députée non inscrite Cristina Rodrigues, l’un pour la création d’un congé parental initial égal pour promouvoir l’égalité dans l’exercice des responsabilités parentales et l’autre pour le renforcement de la protection des avocats en cas de parentalité.

Une pétition est également en discussion, avec 25 277 signatures, pour l’extension du congé maternité à un an, payé à 100%.

SV // ZO

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