La plénière a confirmé aujourd’hui ce qui avait déjà été approuvé par la Commission sur la transparence et le statut des députés la semaine dernière, sur la base d’une proposition visant à transformer le PSD en un projet de loi PAN.
L’initiative prévoit que les titulaires de charges politiques et de hautes fonctions publiques doivent déclarer leur « appartenance, participation ou exercice de toutes fonctions dans toutes entités associatives », telles que la franc-maçonnerie, l’Opus Dei ou des clubs, « exercés au cours des trois dernières années ou pour exercer cumulativement avec le mandat ».
Mais « à condition que cette mention ne soit pas susceptible de révéler des données protégées par la Constitution, telles que celles relatives à la santé, à l’orientation sexuelle, à l’appartenance syndicale ou aux convictions religieuses ou politiques, auquel cas une telle mention n’est que facultative ».
Le diplôme modifie également l’article relatif au régime d’exercice des fonctions des titulaires de mandats politiques et de fonctions publiques de haut rang en matière d’accès et de publicité, en établissant que ces éléments ne peuvent être consultés que sur demande motivée, comme c’est le cas pour les informations relatives aux revenus et aux actifs.
Aujourd’hui, lors d’un dernier vote mondial, le PSD, BE, PCP, CDS-PP, PAN, PEV et Chega ont voté pour et contre le PS, l’Initiative libérale et la députée non inscrite Cristina Rodrigues.
Le diplôme entre en vigueur cinq jours après sa publication et s’applique aux titulaires de fonctions politiques et publiques de haut niveau qui « commencent, renouvellent ou cessent leurs fonctions dès son entrée en vigueur ».
Cette discussion est née à la suite d’un projet de loi PAN qui voulait que la déclaration, qui s’applique déjà aux revenus, avoirs, intérêts, incompatibilités et empêchements, inclue « un champ facultatif à remplir » pour indiquer l’appartenance à des organisations « discrètes », telles comme la franc-maçonnerie et l’Opus Dei.
Le PAN a renoncé à son projet de loi au détriment de la proposition alternative.
Dans une déclaration en plénière à l’issue des votes d’aujourd’hui, le député José Magalhães (PS) a qualifié l’approbation du diplôme d' »épisode malheureux de l’histoire parlementaire ».
Malgré les nombreuses auditions tenues et les modifications apportées à la loi PAN initiale, le député socialiste a estimé qu' »elle ne valait rien » et que le texte présente « les mêmes inconvénients » que la loi d’origine.
« Mélanger tout et autre chose, évidemment le diamant n’est pas caché au milieu d’un paquet de farine d’Amparo », a-t-il plaisanté, prévenant que « la loi est clairement mal faite » et provoquera de « sérieux conflits » lorsqu’ils devront mettre à jour le déclarations.