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Le Monténégro accuse Costa de « jouer avec le Portugal »

A Braga, en marge d’une rencontre avec la communauté immigrée de cette ville, le Monténégro a déclaré que « même les membres du gouvernement » ne sont plus capables de défendre ce programme.

« Le docteur António Costa joue avec le Portugal, joue avec la gouvernance, expérimente de nouvelles politiques. Il a découvert, sept ans plus tard, qu’il avait besoin d’un ministère du Logement », a-t-il déclaré.

Selon le Monténégro, « personne au Portugal n’est capable de défendre » le programme qui a été présenté la semaine dernière : « Pas même les membres du gouvernement. Je pense même qu’ils en ont honte », a-t-il déclaré.

Pour le leader du PSD, Costa fait tout « à genoux », « c’est un repentiste » et « fait des changements du matin à l’après-midi dans des piliers essentiels des politiques publiques ».

« Il fait les propositions au sein du gouvernement et ne se prépare que sur le genou pour tenir des conférences de presse », a ajouté le Monténégro.

Pour le chef de file du PSD, le premier ministre « est déboussolé », car « d’un seul coup » il dit au pays qu’il veut renforcer le processus de décentralisation des compétences puis, « dans une politique publique essentielle, comme le logement, il ne parle même pas avec les autorités locales ou avec les gouvernements des régions autonomes ».

Le Monténégro a déclaré que le PSD est prêt à proposer à l’exécutif socialiste son paquet de mesures en matière de logement, « pour que le gouvernement légifère bien ».

Jeudi, le Premier ministre a présenté un train de mesures, estimé à 900 millions d’euros, pour répondre à la crise du logement au Portugal avec cinq axes : augmenter l’offre de biens à usage d’habitation, simplifier les démarches d’octroi de licences, augmenter le nombre de maisons sur le marché locatif, lutter contre la spéculation et protéger les familles.

La location des maisons par l’État pour les sous-louer, le paiement des loyers (par l’État) en retard après trois mois de non-conformité, l’exonération de l’IRS sur les plus-values ​​des maisons vendues à l’État et aux communes, la suspension des nouvelles licences pour les des logements (à l’exception d’une zone à l’intérieur) et une ligne de 150 millions d’euros pour que les municipalités réalisent des travaux coercitifs faisaient partie des mesures annoncées.

Le programme Mais Habitação a été approuvé par le Conseil des ministres et fera l’objet d’un débat public pendant un mois. Les propositions reviendront en Conseil des ministres pour approbation définitive, le 16 mars, puis certaines mesures devront encore passer par l’Assemblée de la République.

PCV // ROC

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