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Le ministère de l’Éducation réunit aujourd’hui toutes les organisations syndicales pour un nouveau cycle de négociations

Il s’agit du quatrième cycle de négociations pour la révision du régime de recrutement et de mobilité du personnel enseignant et, pour la première fois dans ces négociations, le ministre de l’Éducation et le secrétaire d’État se mettront à table, au ministère, du 10 00h00, avec toutes les organisations syndicales simultanément.

La demande d’une table unique de négociation avait déjà été déposée pour la dernière réunion, il y a deux semaines, par une plateforme de huit organisations, dont la Fédération nationale des enseignants (Fenprof), mais à l’époque elle avait été rejetée car tout le monde n’était pas d’accord. .

Les négociations ont commencé en septembre et lors de la dernière réunion, le 20 janvier, le ministre João Costa a présenté un ensemble de propositions qui comprennent, par exemple, l’augmentation du nombre d’employés dans la zone pédagogique, de 10 à 63, la réduction de sa taille, la création de enseignants dans le personnel scolaire en 2024, l’intégration de 10 mille enseignants et l’augmentation des postes vacants pour l’accès aux 5e et 7e degrés.

Les mesures n’ont pas convaincu les syndicats, qui reprochaient à la tutelle de ne pas apporter de réponses aux principales revendications des enseignants, notamment concernant la comptabilisation de tout le temps de service qui était gelé.

Pour cette raison, les organisations ont décidé de maintenir les grèves, quatre grèves déclenchées par divers syndicats étant actuellement en cours.

Cependant, le ministère de l’Éducation a de nouveau rencontré les organisations syndicales, la semaine dernière, pour une réunion technique au cours de laquelle les propositions présentées pour le régime de concours et de placement ont été discutées.

Depuis décembre, les enseignants sont en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et de salaire, la fin de la précarité, une progression de carrière plus rapide, le décompte du temps de service.

La première grève était une initiative du Syndicat de tous les enseignants (STOP), qui a appelé à une grève illimitée qui durera au moins jusqu’au 24 février. Au début de la 2ème période, le Syndicat Indépendant des Enseignants et Educateurs a déclenché une grève partielle, en première période de cours, qui se poursuit toujours.

Il y a aussi une grève en cours des arrondissements, qui s’achève la semaine prochaine, à l’appel d’une plate-forme de huit organisations syndicales, rejointe récemment par la Fédération nationale de l’éducation, et une grève nationale de trois jours, qui a débuté mercredi, de l’Union nationale des Enseignants Agréés.

En attendant, des services minima ont été décrétés pour la grève STOP, en vigueur jusqu’à la fin de la semaine, mais qui garantissent qu’aucun établissement scolaire ne soit fermé, quelle que soit la grève à laquelle adhèrent enseignants et personnels.

MYCA // ZO

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