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Le gouvernement veut que les garderies soient gratuites jusqu’en 2024 et discute de la semaine de quatre jours pour augmenter les taux de natalité

Dans le programme du gouvernement, qui a été remis ce vendredi à l’Assemblée de la République, l’exécutif entend encourager les naissances, en proposant des mesures telles que le renforcement des allocations familiales et des déductions fiscales de l’IRS, la garantie progressive de la gratuité des crèches jusqu’en 2024. , mais aussi du côté de la conciliation travail-vie personnelle, en ouvrant la discussion sur la semaine de quatre jours et les modèles hybrides de travail.

Dans ce qu’il qualifie de « véritable politique familiale » et « pas seulement une politique d’amélioration des perspectives démographiques du pays », l’un des objectifs du Gouvernement est d’élargir les réponses sociales de soutien à la famille, « en particulier pour les enfants et dans les territoires un réseau plus fragile, notamment en élargissant le réseau des crèches, avec plus de 20 000 nouvelles places et en modernisant 18 000 places, et en réalisant la généralisation de l’éducation préscolaire ».

L’exécutif veut également garantir « à toutes les familles la valeur de 600 euros par enfant ou jeune, par le biais de l’allocation familiale ou du prélèvement sur la collecte de l’IRS, en veillant à ce que les titulaires du droit à l’allocation familiale au-dessus de la 2ème tranche qui n’obtiennent pas cette allocation annuelle recevoir la différence pour ce montant, à transférer par l’administration fiscale ».

Parallèlement, le document qui définit la stratégie pour la XXIIIe législature propose l’approbation d’un Complément aux allocations familiales, afin de garantir à tous les enfants et jeunes (jusqu’à 18 ans) menacés d’extrême pauvreté un montant annuel de soutien de 1 200 euros par an.

Le document qui définit la stratégie pour la XXIIIe législature mentionne également l’approbation et la mise en œuvre de mesures visant à concilier travail et vie personnelle et familiale.

L’objectif est donc d’étendre « l’obligation d’autorisation expresse des banques de temps et des dispositifs d’adaptabilité pour les parents d’enfants jusqu’à 6 ans, si cela s’avère impossible pour un autre parent, en favorisant l’augmentation des montants de congé parental avec renforcement le partage entre parents et l’amélioration de l’accès aux autres licences de care-sharing ».

Par ailleurs, l’exécutif veut « promouvoir un large débat national et une concertation sociale sur les nouvelles manières de gérer et d’équilibrer le temps de travail, notamment en considérant l’applicabilité d’expériences telles que la semaine de quatre jours dans différents secteurs et l’utilisation de modèles hybrides de visage ». – au travail en présentiel et au télétravail ».

« Puisque la baisse de la natalité et de la fécondité est une caractéristique commune des pays développés, le Portugal est parmi ceux où les niveaux de fécondité ont le plus baissé au cours des dernières décennies et où ils ont été très bas ces dernières années », justifie le gouvernement, qui reconnaît que « les conditions pour avoir et élever des enfants au Portugal sont encore perçues par de nombreux jeunes couples comme insuffisantes ».

L’objectif de ces nouvelles mesures est donc de « créer les conditions pour que les familles puissent avoir les enfants qu’elles souhaitent avoir, leur permettant de développer des projets de vie avec plus de qualité et de sécurité et avec un équilibre entre travail et vie familiale et personnelle ».

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