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Le gouvernement renforce le soutien aux agriculteurs. La ligne de crédit sécheresse passe à 50 millions

Le ministre de l’Agriculture a annoncé ce lundi trois nouvelles mesures de soutien au secteur agroalimentaire, comme l’augmentation de l’allocation de la ligne de crédit pour faire face à la sécheresse à un total de 50 millions d’euros, contre 20 millions d’euros auparavant, l’anticipation de – jusqu’en mai – de l’application unique et de la réduction ou de l’exonération de la taxation des FAI pour les marques diesel ou agricoles.

« Nous voulons soutenir les entreprises agricoles, les agriculteurs les plus touchés par l’impact de la pandémie, de la sécheresse et de cette crise qui découle du conflit qui fait rage en Europe. Nous voulons faire face aux coûts extraordinaires (avec l’énergie, les lubrifiants…) et assurer la prévisibilité de la disponibilité des liquidités aux agriculteurs et du fonds de roulement », a expliqué Maria do Céu Antunes, cet après-midi, lors d’une conférence de presse avec le ministre de l’Économie.

« Il y a trois nouvelles mesures qui, nous l’espérons, atténueront cette triple crise qui découle de trois variables sur l’agriculture portugaise [pandemia, seca e guerra]. Il y a d’autres mesures à étudier avec la Commission européenne », a résumé le ministre au portefeuille de l’Agriculture, évoquant par exemple des interventions réglementaires directes sur les marchés de l’énergie susceptibles de modifier le mécanisme de fixation du prix des biens énergétiques ou des achats groupés. , comme cela s’est produit avec les vaccins contre le Covid-19.

La semaine dernière, le gouvernement a assuré qu’il n’y avait aucune raison de prévoir la possibilité de pénuries alimentaires et a précisé que, comme le Portugal importe principalement des céréales pour l’alimentation animale d’Ukraine, il existe des opérateurs déjà en contact avec des marchés alternatifs, notamment l’Amérique du Sud et du Sud, pour importer ces matières premières.

« Par ailleurs, des opérations et des contacts sont également en cours avec de nouveaux fournisseurs, comme c’est le cas avec l’Afrique du Sud. Les céréales destinées à la consommation humaine, comme le blé panifiable, ont la France comme principale source d’importation, et ce circuit est stable et consolidé », a expliqué le bureau de Maria do Céu Antunes.

Cependant, l’autorité n’a pas répondu au plan de la Confederação dos Agricultores de Portugal (CAP), qui a envoyé fin février au gouvernement un ensemble de plus de 30 mesures pour empêcher la détérioration de la situation que connaissent les producteurs avec le hausse des prix, qu’elle soit motivée par la sécheresse ou les conflits en Europe de l’Est. « Il n’y a toujours pas eu de réponse à ces propositions : chaque jour qui passe sans soutien concret à la production est un jour perdu qui conditionne le présent et l’avenir du secteur agroalimentaire », regrette CAP.

L’agence IFX a annoncé aujourd’hui que la Russie pourrait suspendre ses exportations de blé, de maïs, de riz et d’orge entre le 15 mars et le 30 juin. Le prix du blé a immédiatement réagi à la hausse et augmente actuellement de 1 % pour atteindre 1 117,10 $.

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