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Le gouvernement maintient les tarifs des heures supplémentaires pour les médecins dans les urgences les plus nécessiteuses

C’est l’un des changements prévus dans le décret-loi auquel l’agence Lusa a eu accès aujourd’hui et qui a été approuvé par le Conseil des ministres le 16 février pour rester en vigueur jusqu’à fin juillet, prolongeant la mesure créée en juillet 2022 de stabiliser les équipes médicales aux urgences du Service National de Santé (SNS).

Le ministère de la Santé a décidé de prolonger ce régime transitoire, puisque des négociations sont en cours avec les syndicats sur « des solutions à caractère structurel reconnues comme essentielles et indispensables pour résoudre le problème » du manque de spécialistes, précise le diplôme.

« Malgré l’augmentation du nombre de médecins spécialistes dans les différents services et établissements de santé intégrés au SNS, constatée depuis 2015, un tel renforcement n’a pas permis, jusqu’à présent, beaucoup en raison des caractéristiques de la démographie médicale actuelle. , pour assurer la satisfaction de tous les besoins, notamment dans le cadre des services d’urgence », reconnaît le décret-loi.

En juillet 2022, ce régime prévoyait le versement aux médecins de 50 euros de l’heure de la 51e heure jusqu’à la 100e heure supplémentaire, 60 euros de la 101e heure jusqu’à la 150e heure et 70 euros de la 150e heure 151 de travail supplémentaire.

Selon le diplôme désormais homologué, le taux horaire est maintenu pour les heures supplémentaires effectuées la nuit, le week-end ou les jours fériés pour assurer le fonctionnement du service d’urgence extérieur.

De plus, le montant ne change pas pour les heures supplémentaires effectuées dans les urgences situées à plus de 60 kilomètres de Lisbonne, Porto ou Coimbra, ainsi que dans les urgences métropolitaines, quel que soit le jour ou l’heure.

En plus de ces situations, pour les urgences de jour et internes, le « taux horaire dû pour les heures supplémentaires correspond à 75 % du taux horaire » déjà prévu dans le régime précédent.

Le diplôme stipule également que la conclusion de contrats d’acquisition de prestations avec du personnel médical « n’est recevable que dans les cas où la prestation ne peut manifestement pas être fournie par des médecins de la carte du personnel respective, ces contrats étant soumis à un taux horaire maximum correspondant au taux horaire moyen payé, par entité, au titre des heures supplémentaires, en 2019 ».

« Les coûts liés aux heures supplémentaires et à l’achat de prestations médicales ne peuvent excéder, dans chaque service ou établissement de santé, les montants versés pour les heures supplémentaires et la prestation de prestations médicales en 2019, corrigés des charges résultant des mises à jour annuelles des salaires », précise le diplôme.

Le ministère de la Santé ajoute que ce diplôme « garantit qu’il n’y a pas d’avantage de rémunération pour les prestataires de services par rapport aux médecins rattachés au SNS » et qu’il permet de renforcer le fonctionnement en réseau des différentes unités, impliquant également la direction exécutive du SNS.

PC // ZO

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