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Le dépistage des fumeurs pour la MPOC commence cette semaine

Le président de la Fundação Portuguesa do Pulmão (FPP), José Alves, a expliqué à Lusa qu’avec cette action de dépistage de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), qui au Portugal est sous-diagnostiquée, l’idée est de détecter les patients de manière précoce, car après la la maladie est installée, la capacité pulmonaire ne s’inverse pas.

« Le premier objectif est d’essayer de changer l’épidémiologie de la BPCO, car si on attend le diagnostic alors qu’il est déjà installé, on va devoir faire face à une maladie irréversible et évolutive », a-t-il expliqué.

L’action se déroulera avec le soutien de plusieurs conseils paroissiaux. Par exemple, les 1er, 02 et 3 juin, ce sera aux planches de São Domingos de Benfica (Lisbonne), Matosinhos et Leça da Palmeira (Porto), à l’União das Freguesias de Malagueira et Horta das Figueiras (Évora) et à la paroisse de conseil de São Sebastião (Setúbal).

« On va chercher des gens qui fument et qui n’ont pas de diagnostic de BPCO », a expliqué le spécialiste, ajoutant que la campagne a encore un autre objectif : « la spirométrie [exame usado para diagnosticar a DPOC] se fera avec la présence d’un technicien à côté de la personne à dépister, mais le médecin sera à distance ».

« Avec cet appareil, le contrôle à distance est possible et nous entendons habituer la population à travailler avec ces appareils. L’idée que nous avions que chaque personne devrait connaître la taille de son poumon se rapproche de plus en plus », a-t-il déclaré.

Dans de précédentes déclarations à l’agence Lusa, José Alves avait déjà souligné l’importance que chaque citoyen connaisse la taille de ses poumons : « C’est un critère déterminant de la BPCO et tout le monde devrait le savoir. C’est comme connaître la couleur de vos yeux, votre taille ou votre tension artérielle. »

« Surtout pour les fumeurs. s’ils savent tôt [a dimensão dos pulmões] prévenir la perte de la fonction respiratoire. S’ils attendent 40 ans, ils ont déjà perdu leur fonction respiratoire. Au lieu de 100 %, c’est déjà 70 % et ces 30 % ne s’en remettent jamais », avait-il déclaré à l’époque.

Concernant la campagne de dépistage de la BPCO, le pneumologue précise que les patients identifiés seront informés de leur état : « Ensuite, s’ils ont un médecin assistant et veulent aller chez leur médecin, allez-y, s’ils n’en ont pas, la fondation propose un consultation, avec un spécialiste, pour donner les indications que vous avez à donner », a-t-il expliqué.

En guise d’action préliminaire de la campagne, la FPP sera, mardi, au secrétariat général de la Présidence du Conseil des ministres pour effectuer la spirométrie « à tous ceux qui y travaillent ». Cette action sert à marquer la Journée mondiale sans tabac, « le grand méchant loup » des maladies respiratoires.

Selon la fondation, la maladie est très sous-diagnostiquée : « En pratique, ce qui se passe, c’est qu’il doit y avoir 600 000 à 800 000 patients atteints de BPCO, seuls 130 000 sont recensés dans les centres de santé et, parmi ceux-ci, même pas la moitié font pratiquer une spirométrie ».

Les données de l’Observatoire national des maladies respiratoires publiées à la fin de l’année dernière indiquent qu’en 2018, la BPCO était responsable de 2 834 décès et, malgré la diminution du nombre de fumeurs dans la population de plus de 15 ans, « il est prévu que le nombre de patients va augmenter dans les années à venir ».

L’observatoire a également rappelé que l’année 2019 s’était déroulée avec « des attentes élevées dans la consolidation de la croissance des nouveaux diagnostics, largement basées sur les performances de la spirométrie dans les soins de santé primaires », mais la pandémie a apporté un ensemble de défis dans le diagnostic et le traitement. différentes maladies respiratoires, en particulier la BPCO.

Les dernières données de l’Institut national de la statistique sur les causes de décès en 2020 révèlent que les maladies respiratoires (hors covid-19) ont causé 11 266 décès.

SO // SB

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