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Le Conseil d’État appelle au respect des droits humains et à la gestion solidaire des migrations

Aujourd’hui, le Conseil d’État a demandé à la communauté internationale de respecter les droits humains et une politique de gestion solidaire des migrations, lors d’une réunion au cours de laquelle il a analysé les situations en Afghanistan et à Cabo Delgado, au Mozambique.

Cette position est contenue dans une note diffusée aujourd’hui aux médias à l’issue d’une réunion de quatre heures de l’organe de consultation politique du président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, qui s’est tenue au Palácio da Cidadela de Cascais, à le quartier de Lisbonne.

« Les principales dimensions à prendre en compte par la communauté internationale – États et organisations internationales – ont été indiquées comme le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire, une politique de gestion des migrations responsable et solidaire, qui favorise l’intégration des migrants de manière globale et compris. Le tout dans le but de construire un avenir pour les migrants basé sur des valeurs fondamentales de dignité humaine, de liberté, de sécurité, de justice et de paix », lit-on dans le document.

Selon cette note, le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), António Vitorino, a fait une première présentation lors de cette réunion, à laquelle il a participé en tant qu’invité et qui a débuté vers 15h15.

Ensuite, le Conseil d’État « a analysé les perspectives et les défis auxquels sont confrontées les migrations dans un monde en pleine mutation et bouleversements, mais aussi en situation de pandémie », en se concentrant « en particulier » sur l’analyse de « situations telles que celle de l’Afghanistan et de Cabo Delgado ». ”.

Dans la note, publiée sur le site officiel de la Présidence de la République sur Internet, il est indiqué qu’« il y a eu une augmentation impressionnante des flux migratoires au niveau mondial, causée notamment par le changement climatique, les facteurs économiques, les guerres et instabilité politique », et c’est dans ce contexte que le Conseil d’État prend position sur les « principales dimensions à prendre en compte par la communauté internationale ».

Selon une source à la présidence de la République, l’ancien chef de l’Etat António Ramalho Eanes, le neuroscientifique António Damásio et le président du PS Carlos César n’ont pas participé à la réunion d’aujourd’hui à l’hôpital de Santa Cruz, à Lisbonne, depuis le 27 août.

IEL // FPA

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