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Le budget de Lusa pour les augmentations de salaire est « insuffisant » pour les réclamations

Le montant budgété de 200 000 euros pour les augmentations de salaire à Lusa « est insuffisant pour les revendications présentées par les travailleurs » et le président a demandé des réunions avec les tutelles sur le sujet, a annoncé aujourd’hui la Commission ouvrière (CT).

Dans un communiqué, le CT de Lusa ajoute qu’il a rencontré le président du conseil d’administration, Joaquim Carreira, le 5 janvier, et que, parmi les sujets abordés, figuraient les augmentations de salaire de l’entreprise pour cette année.

Joaquim Carreira « a déclaré qu’il y a un montant budgété de 200.000 euros pour augmenter la masse salariale en 2023, ce qui est insuffisant pour les revendications présentées par les travailleurs », ajoute CT.

Ce montant « a été déterminé en septembre, c’est pourquoi Joaquim Carreira a informé qu’il avait demandé des réunions avec les ministères de la Culture et des Finances pour parler du sujet », lit-on dans le communiqué.

L’organisme qui représente les travailleurs de l’agence de presse souligne également que le président « a également indiqué que l’augmentation de la subvention des repas consomme 40 000 euros, laissant 160 000 euros » et que « en dehors des 200 000 euros, il y a 50 000 euros budgétés pour les progressions automatiques et les primes d’ancienneté (conformément à l’accord d’entreprise) ».

Concernant la recommandation du gouvernement aux entreprises du secteur public d’augmenter la masse salariale de 5,1% cette année, « le PCA [presidente do Conselho de Administração] a souligné que la dépêche indique également que cela doit préserver l’efficacité opérationnelle, la durabilité économique et budgétaire et les ratios financiers respectifs, de sorte que Lusa a besoin du soutien de l’État pour des augmentations de la masse salariale plus élevées que prévu ”.

En ce moment, « des négociations salariales ont lieu avec les syndicats ».

Le 9 novembre, interrogé à l’issue du débat sur le budget de l’État pour 2023 (SB2023) sur la possibilité d’actualiser la dotation financière de Lusa, compte tenu du contexte économique actuel, le ministre de la Culture, Pedro Adão e Silva, a déclaré : « Je vais pas anticiper les étapes ».

Le ministre a rappelé que Lusa a une responsabilité partagée entre les Finances et la Culture, ce n’est donc pas lui qui doit répondre à ce sujet.

Cependant, a-t-il ajouté, « avant tout, un processus de dialogue entre les travailleurs et l’administration va s’engager », se référant au livret de revendication des travailleurs rendu public quelques jours plus tôt.

« Cela va commencer maintenant et ce n’est qu’après avoir un cadre stabilisé dans ce qu’est la négociation du contexte de Lusa entre le conseil d’administration et les travailleurs que nous pourrons nous prononcer », a fait valoir le responsable de l’époque.

« Ce n’est pas la peine de sauter des étapes », a-t-il conclu.

Le livret de réclamation pour 2023, approuvé par les travailleurs de Lusa le 3 novembre, comprend une augmentation minimale de 120 euros du salaire des travailleurs, la mise à jour de l’indemnité journalière de repas, payée par carte, au montant maximum non imposable, ainsi que la création d’une allocation parentale de 100 euros pour chaque enfant, à verser notamment avec la rémunération du mois suivant le retour du congé parental.

Concernant le Plan d’activités et budget (PAO) 2020, le CT souligne que « le gouvernement reste insensible à la contre-proposition de l’administration Lusa d’assouplir et de réduire les coupes imposées par l’État (actionnaire majoritaire de Lusa) ».

En outre, précise le communiqué, « le montant à restituer à l’État pour 2022 n’a pas encore été déterminé, mais il devrait être supérieur à la valeur initialement estimée car l’investissement était en deçà des attentes, précise le PCA », lit-on dans le communiqué du CT. .

ALU // CSJ

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