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L’ASAE publie la liste des obligations des entreprises en matière de blanchiment d’argent

Le règlement des obligations générales et spécifiques de prévention et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, rédigé par l’Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE) et publié aujourd’hui, entre en vigueur fin février, 60 jours après sa publication, établissant les conditions et le contenu de l’exercice des fonctions.

Parmi les entités non financières visées par le règlement, répertoriées par diplôme en 2017, figurent notamment les commerçants qui négocient des biens ou fournissent des services payés en espèces, les prêteurs, les commissaires aux comptes, les experts-comptables et conseillers fiscaux, les avocats, notaires et notaires, les concessionnaires de casinos et les payeurs de jeux de bingo, de paris et de loteries, les marchands de diamants bruts et les sociétés de transport de fonds et de valeurs.

« Les entités assujetties qui opèrent, partiellement ou exclusivement, sous la forme de contrats à distance dans le commerce de biens ou la prestation de services sont également soumises au respect des dispositions du présent règlement », lit-on dans le règlement signé par l’inspecteur général de l’ASAE, Pedro Gaspar Portugal.

En ce qui concerne l’obligation de refus, le règlement prévoit que ces entités « refusent d’entamer des relations d’affaires, d’effectuer des transactions occasionnelles ou d’effectuer d’autres opérations, lorsqu’elles n’obtiennent pas les éléments d’identification et les moyens de preuve respectifs prévus pour l’identification et la vérification des l’identité » du client, de son représentant et de l’ayant droit économique.

« Les entités assujetties ont le devoir d’informer immédiatement la Direction centrale d’enquête et d’action pénale du Parquet général (DCIAP) et la Cellule de renseignements financiers de la police judiciaire lorsqu’elles ont connaissance, soupçonnent ou ont des raisons suffisantes de soupçonner que certains fonds ou les autres avoirs, quels qu’en soient le montant ou la valeur, proviennent d’activités criminelles ou sont liés au financement du terrorisme », précise encore le règlement.

Cette communication, précise-t-on également, « doit porter sur toutes les opérations proposées aux entités assujetties, ainsi que toutes autres tentatives d’opérations, encore en cours ou déjà réalisées », et doit être conservée pendant sept ans par les entités assujetties ». et mis à la disposition de l’ASAE au moment de l’inspection ou chaque fois que cela est demandé » par cette autorité.

Une autre obligation prévue par le règlement est de disposer d’un système interne de contrôle des risques de blanchiment et de financement du terrorisme, matérialisé dans un manuel de prévention et assorti d’évaluations périodiques, « mis à la disposition de l’ASAE à tout moment, au moment de l’inspection ou sur demande ». par cette autorité.

Le règlement définit également la procédure d’identification des clients, à travers le remplissage complet de modèles publiés en annexe du règlement et disponibles sur le domaine internet de l’ASAE, et l’identification des bénéficiaires effectifs.

L’obligation de formation à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, adaptée à chaque secteur d’activité du système non financier, est également inscrite dans le règlement.

Le nouveau régime précise, enfin, que le non-respect, par l’entité assujettie, de l’une quelconque des conditions ou exigences prévues dans le diplôme « constitue une responsabilité en matière d’infraction administrative, pour violation des obligations spécifiques respectives de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Vice-président // EA

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