Le ministre de l’Administration intérieure, José Luís Carneiro, a exprimé aujourd’hui sa disponibilité pour recevoir les syndicats du Service des étrangers et des frontières (SEF) et a indiqué « la semaine prochaine » comme date possible pour la réunion.
« Nous organiserons une réunion dès que possible. Cette semaine, je me rendrai à Bruxelles pour le Conseil Justice et affaires intérieures (JAI), et cette semaine ne pourra guère avoir lieu, mais dès que possible, peut-être la semaine prochaine, je pourrai rencontrer les dirigeants syndicaux, à qui j’adresse une parole de profonde compréhension », a-t-il déclaré.
Le ministre s’exprimait à Bragance, en marge de la cérémonie d’anniversaire du commandement de district du PSP, en réponse à la demande faite, dimanche, par le Sindicato da Carreira de Investigação e Fiscalização do SEF (SCIF/SEF) pour des réunions avec le gouvernement en raison du « manque de définition du processus d’extinction » de ce service de sécurité, qui « nuit à la sécurité et au développement économique et social du pays ».
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Le syndicat représentant les inspecteurs du SEF a exprimé une inquiétude concrète concernant les Journées mondiales de la jeunesse, qui se déroulent en août à Lisbonne et devraient accueillir environ 1,5 million de personnes qui traverseront les frontières portugaises, et avec la possibilité d’arriver davantage d’immigrants dans le pays.
Interrogé par des journalistes à Bragança, le ministre a dit comprendre le « malaise » que la situation actuelle provoque chez les travailleurs de SEF et a garanti que le gouvernement est déterminé à pouvoir fermer « d’ici la fin du mois » de mars, la solution et la structure législative .
José Luís Carneiro a rappelé que quatre autorités coopèrent à ce processus, en plus de l’administration interne, de la justice, de l’administration publique et des affaires parlementaires, cette dernière prenant l’initiative d’élaborer la proposition de l’Agence portugaise pour la migration et l’asile (APMA). , qui débouchera sur la solution relative aux travailleurs du SEF, après l’extinction de cet organisme.
« Nous avions prévu de clôturer le processus législatif d’ici la fin mars, nous ne sommes pas encore à la fin mars, ce à quoi nous pouvons nous engager, c’est d’essayer de maintenir cet engagement, c’est-à-dire que d’ici la fin mars, nous aurons le législatif solution fermée », a-t-il répété.
Le responsable n’est pas d’accord avec les observations concernant la sécurité de la Journée mondiale de la jeunesse et a garanti que, « en vertu de l’accord de coopération policière établi entre la direction du SEF, le PSP, le GNR et la PJ, les niveaux de coopération policière ont augmenté et approfondi ”.
« Nous maintenons aux frontières aériennes, terrestres et maritimes tous les agents qui ont été affectés à ces fonctions dans le cadre du Service des Etrangers et des Frontières, auxquels s’ajoutent la police de la sécurité publique et les gardes de la Garde Nationale Républicaine ainsi que les inspecteurs du Pouvoir Judiciaire. Police », a-t-il souligné. .
Selon le ministre, il y a désormais « plus de ressources humaines engagées dans la mission de sécurité du pays, avec une entité chargée de coordonner la sécurité, cette entité est le Système de Sécurité Intérieure, qui interagit avec les différents domaines de souveraineté ».
Selon lui, actuellement « plusieurs points des frontières nationales ont une capacité de réponse beaucoup plus élevée » qu’il y a environ un an et a donné l’exemple des aéroports nationaux, où le temps d’attente a été réduit « de plus de 40 minutes » et où l’attente entrer dans le pays est désormais « très proche de 50 minutes ».
« Ce qui veut dire que cette coopération entre les différentes forces de sécurité permet de garantir que le pays est aujourd’hui, dans la gestion intégrée des frontières, plus sûr qu’il y a un an », a-t-il renforcé.
Dans le cadre de la restructuration du SEF, les compétences de police passeront aux PSP, GNR et PJ, tandis que les compétences actuelles en matière administrative concernant les étrangers seront exercées par l’APMA et l’Institut des greffes et des notaires (IRN).
La restructuration du SEF a été décidée par le gouvernement précédent et approuvée par l’Assemblée de la République en novembre 2021, après avoir déjà été reportée à deux reprises.
HFI (CMP) // ZO