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La valeur des frais de scolarité dans l’enseignement supérieur devrait être basée sur des critères socio-économiques

La recommandation de l’OCDE est contenue dans le rapport « Ressourcer l’enseignement supérieur au Portugal », publié et présenté aujourd’hui, sur le modèle de financement de l’enseignement supérieur.

L’étude a été commandée par le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Enseignement supérieur, qui entend revoir le modèle de financement, et parmi les plus de 30 suggestions, les experts font référence aux frais de scolarité, préconisant des changements au modèle actuel.

Actuellement, la valeur maximale des frais de scolarité pour le 1er cycle de l’enseignement supérieur est fixée à 697 euros et tous les étudiants paient la même chose. Au lieu de cela, le rapport propose un système différencié, où le niveau des redevances est lié à des critères socio-économiques.

Dans ce cas, les étudiants boursiers paieraient un montant inférieur, tandis que les étudiants à faible revenu, mais non éligibles à une bourse, paieraient un niveau moyen, fixant une valeur plus élevée pour le reste.

Outre les frais de scolarité, les experts suggèrent également de renforcer le soutien aux étudiants ayant des besoins plus importants et de revoir les critères d’admissibilité actuellement en vigueur pour l’attribution des bourses.

L’objectif de cet examen serait d’évaluer la flexibilité du système pour soutenir une population étudiante de plus en plus diversifiée et d’évaluer le besoin de changements ou l’introduction d’autres instruments pour soutenir les étudiants plus âgés.

Quant au logement étudiant, le rapport indique que les futurs investissements publics devraient être orientés vers les territoires où la demande dépasse l’offre et planifiés en fonction de la demande future d’enseignement supérieur.

S’agissant du financement de l’enseignement supérieur, le rapport rappelle que la formule de calcul prévue par la loi n’est plus appliquée depuis 2009 et suggère au Gouvernement de concevoir une nouvelle formule guidée « par des principes de transparence, d’égalité de traitement et d’efficacité ».

Bien que les facteurs de coût prévus dans la formule de calcul actuelle soient conformes à ceux des autres pays de l’OCDE, les experts admettent que certains, associés à des coûts inférieurs, peuvent « ne pas être pleinement justifiés ».

Pour cette raison, la relation entre le nombre d’élèves et d’enseignants doit être le facteur principal et le modèle doit prévoir l’attribution d’une composante fixe, comprise entre 15 % et 25 % des allocations de base, et stable dans le temps, définissant également la le but et les objectifs des subventions de base.

Considérant qu’il existe des conditions pour qu’il soit achevé à temps pour qu’il soit inclus dans le budget de l’État pour 2024, les experts soulignent la nécessité d’une période de transition, afin que les universités et les écoles polytechniques puissent s’adapter au nouveau système.

En revanche, ils préconisent des mécanismes complémentaires et autonomes de financement et de régulation politique destinés aux établissements situés dans les régions les plus touchées par la décroissance démographique.

Le rapport est présenté aujourd’hui lors d’une session qui se déroule à l’Académie des sciences de Lisbonne, à laquelle assisteront la ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Enseignement supérieur, Elvira Fortunato, et le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, Pedro Teixeira.

MYCA // ZO

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