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La RP promulgue une loi autorisant les militaires blessés à rejoindre les forces armées

Selon une note publiée sur le site Internet de la Présidence de la République, Marcelo Rebelo de Sousa a souligné que « suite à l’accident survenu en République centrafricaine avec le commandement Aliu Camará, les chefs militaires ont proposé et le Président de la République et le Gouvernement ont immédiatement d’accord » avec la création d’un diplôme qui envisageait l’entrée dans le personnel permanent.

Ainsi, le chef de l’État a promulgué le décret qui « institue le droit d’option d’adhésion à l’état-major permanent des armées aux militaires qui assurent un service effectif, à la suite d’un accident de service survenu dans l’exercice d’une activité opérationnelle ».

Le diplôme a été approuvé le 12 août en Conseil des ministres et s’applique aux militaires qui, dans « l’exercice d’une activité opérationnelle », ont subi un « accident classé comme étant survenu en service qui entraîne un degré égal de invalidité permanente ou supérieure à 60 %, mais qui permet l’exercice de fonctions qui ne nécessitent pas une pleine validité ».

Dans un communiqué transmis aux rédactions, le secrétaire d’État chargé des ressources humaines et des anciens combattants a indiqué que le décret-loi, « qui valorise la condition militaire », crée « les conditions d’intégration sociale de ces militaires, avec des avantages pour les État et pour les soldats eux-mêmes.

« Ce diplôme est applicable à tous les citoyens qui, après le 30 juin 2015, ont fourni un service effectif au titre d’un contrat, d’un régime de contrat spécial et d’un régime de volontariat, et au titre desquels ils ont subi un accident entraînant une incapacité générale égale ou supérieure à 60 % », conclut le communiqué.

L’intégration des soldats blessés en service dans l’état-major permanent des Forces armées a été proposée par les chefs militaires après que le commandement Aliu Camará a subi l’amputation des deux jambes suite à un accident de la route alors qu’il faisait partie de la mission de l’ONU en République centrafricaine. .

En mai de cette année, le ministre de la Défense João Gomes Cravinho, lors d’une cérémonie organisée par la Ligue des combattants, a rappelé le cas d’Aliu Camará pour défendre « l’obligation de continuer à soutenir ceux qui affrontent héroïquement le malheur d’être blessés ou incapables d’accomplir leurs missions ».

«Et je m’engage à trouver un moyen pour eux de continuer à servir le Portugal et les forces armées s’ils le souhaitent. Je suis sûr que cet exemple pionnier du soda Camará nous aidera à trouver les meilleures solutions pour des cas similaires à l’avenir », a-t-il souligné.

AFE (TA/FM) // PDF

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