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La réorganisation des urgences ne respecte pas le droit du travail des médecins – Syndicat

La récente réorganisation de plusieurs services d’urgence mise en place par le directoire du Service national de santé (DE-SNS) n’est pas conforme au droit du travail des médecins, a averti aujourd’hui la Fédération nationale des médecins (FNAM).

« Les médecins ne peuvent être contraints de se déplacer dans des services qui ne sont pas les leurs et avec lesquels ils n’ont aucun lien, devant consentir volontairement à ce déplacement », a souligné la FNAM dans un communiqué.

Selon la structure syndicale, l’enjeu est la réorganisation des urgences gynécologiques et obstétriques dans la région de Lisbonne et de la vallée du Tage, mais aussi des urgences psychiatriques au niveau national, annoncée récemment par le nouveau bureau exécutif dirigé par Fernando Araújo.

La FNAM a reconnu la nécessité de réorganiser ces services, mais a jugé « incompréhensible que ces changements soient mis en œuvre par la DE-SNS sans les syndicats médicaux, alors que les conditions de travail » de ces professionnels de santé sont en jeu.

« Le DE-SNS prévoit que les hôpitaux mutualisent les ressources pour assurer le fonctionnement des services, ce qui implique de se déplacer et de fournir du travail dans d’autres établissements que ceux auxquels sont rattachés les médecins et dans des communes différentes », a avancé la structure syndicale.

Selon la fédération, les aspects liés au travail des médecins sont inscrits dans la réglementation collective du travail en vigueur, quel que soit le régime contractuel de chaque clinicien (contrat individuel de travail ou contrat de travail dans les fonctions publiques).

Face à cela, la DE-SNS est « obligée de respecter ces instruments de négociation collective », a prévenu la FNAM, pour qui il est « absolument regrettable que les soins de santé maternelle et infantile et la santé mentale de nombreux usagers soient supprimés, aggravant les graves carences ressenties dans ces domaines ».

« La priorité pour le ministère de la Santé doit être l’appréciation des médecins et des professionnels de la santé, en veillant à ce que le SNS dispose des ressources nécessaires pour assurer des soins de santé de qualité du Nord au Sud du pays », a réitéré le syndicat.

Fin décembre, le DE-SNS a annoncé le partage des moyens entre plusieurs hôpitaux pour garantir la normalité des services de gynécologie et d’obstétrique d’urgence pendant les périodes de Noël et du Nouvel An, un plan qui va maintenant être évalué en vue de décisions sur cette mise en réseau. au premier trimestre de cette année.

En ce qui concerne les urgences psychiatriques, la direction générale s’est également orientée vers une réorganisation de ces services dans le pays, en maintenant la présence physique de nuit à Porto, Lisbonne et Coimbra et en augmentant les réponses de jour à Guimarães, Viana do Castelo et Cascais.

Cette réorganisation « maintient les réponses existantes en présence physique la nuit (Porto, Lisbonne et Coimbra), augmente les réponses en présence diurne (Guimarães, Viana do Castelo et Cascais) et permet également une réponse de proximité dans un régime de prévention réparti sur pratiquement tout le territoire. région, territoire national », a déclaré l’organisation dirigée par Fernando Araújo à Lusa fin décembre.

PC // ZO

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