Lors de l’audience prévue aujourd’hui au Tribunal de la concurrence, de la réglementation et de la surveillance (TCRS), à Santarém, une audience était prévue dans la matinée du président du conseil d’administration de BPI, Fernando Ulrich, mais les représentants présentés, dimanche soir , une demande de report, suivie de BCP et CGD.
Le témoignage de Manuel Preto, vice-président du comité exécutif et directeur financier de Santander Totta, reste pour cet après-midi, avec l’audition de la Caixa Económica Montepio Geral (CEMG) vendredi, qui sera représentée par le directeur exécutif et directeur financier José Carlos Mateus.
Les banques restantes qui ont demandé à être entendues dans la phase finale du procès ont allégué le fait que, lors de l’audience de vendredi dernier, la production d’autres preuves testimoniales avait été admise.
Le ministère public a demandé l’audition d’un économiste principal de l’Autorité de la concurrence (AdC), qui était prévue pour le 9 février, et l’audition du témoin Anabela Tinoco est toujours prévue pour le 15 de ce mois.
L’ancien employé de Santander a présenté un certificat médical d’incapacité d’un an, ce qui a conduit le tribunal à demander la présence du psychiatre qui a délivré le document, qui a également présenté un certificat.
Début décembre, la Cour a demandé une visite médicale au Bureau de Médecine Légale de Santarém qui, après deux insistances, a finalement été fixée au 14 février.
La juge Mariana Machado a fixé l’audition de ce témoin, s’il est déclaré apte, au 15 février, date à laquelle le représentant de BPI sera également entendu, et au 18 les dépositions de CGD et BCP, avertissant que le Changement les dates ne changeront pas le calendrier des plaidoiries finales.
Mariana Machado a noté le fait que les défenses savaient depuis début décembre que l’audition de ce témoin était en cours, n’ayant jamais signalé l’intention de reporter leurs témoignages.
Dans l’arrêt, entamé le 6 octobre 2021 au TCRS, les demandes de contestation des amendes infligées, en septembre 2019, par l’Autorité de la concurrence à 12 entités bancaires, pour un total de 225,2 millions d’euros.
Dans sa condamnation, l’AdC a prouvé l’échange, entre les parties concernées, d’informations sensibles, pendant plus de 10 ans (de mai 2002 à mars 2013) relatives aux tarifs à pratiquer dans les crédits immobiliers, à la consommation et aux entreprises, notamment avec le partage de tables de répartition, qui constitue une pratique concertée entre concurrents.
L’autorité a condamné CGD à payer 82 M€, BCP 60 M€, Santander Totta 35,65 M€, BPI 30 M€, CEMG 13 M€ (amende réduite de moitié pour avoir adhéré à la demande de clémence présentée par Barclays, qui a donné lieu à la procédure), BBVA à 2,5 millions, BES à 700 000, BIC à 500 000, Deustsh Bank (dont l’infraction a expiré en octobre 2020) et CCAM à 350 000 euros chacun, l’UCI à 150 000 et Banif à 1 000 euros.
MLL // CSJ