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La ministre de l’Agriculture entendue aujourd’hui à AR pour clarifier la polémique Carla Alves

Le ministre de l’Agriculture sera entendu aujourd’hui au parlement sur la nomination de l’ancienne secrétaire d’Etat Carla Alves, qui a démissionné au lendemain de sa prise de fonction, dans une séance où l’état du secteur sera également évoqué.

Il s’agit des demandes des groupes parlementaires Chega, Iniciativa Liberal (IL) et PSD, ainsi que de l’unique membre du PAN, sur la nomination de Carla Alves au poste de secrétaire d’État à l’Agriculture, en remplacement de Rui Martinho, parti pour raisons de santé.

Les députés veulent connaître les procédures qui ont conduit au choix de la secrétaire d’État de l’époque et demandent également à la ministre de l’Agriculture, Maria do Céu Antunes, de clarifier quand elle a pris connaissance du processus judiciaire lié aux comptes saisis de Carla Alves et son mari, l’ancien maire de Vinhais, Américo Pereira.

En fin de semaine dernière, Maria do Céu Antunes a réitéré qu’elle n’était au courant d’aucune poursuite judiciaire impliquant Carla Alves, justifiant son choix pour le poste comme « une personne très chère à la région, parmi ses agriculteurs, qui avait été au ministère depuis 2018 et avait toutes les conditions ».

Poussé par des journalistes, à Vila Real, le ministre a envoyé des éclaircissements supplémentaires pour l’audience qui aura lieu aujourd’hui.

Le 5 janvier, au lendemain de son entrée en fonction, Carla Alves a démissionné au motif qu’elle n’avait pas les « conditions politiques et personnelles » pour prendre ses fonctions, après que le journal Correio da Manhã ait rapporté la saisie de comptes bancaires communs que le secrétaire d’État de l’époque État pour l’agriculture avait avec son mari.

Le ministère public l’a accusé de plusieurs délits et a ordonné la saisie des avoirs de l’avocat et ancien maire socialiste, qui a quitté la direction de la municipalité en 2017, dans un procès de plus de 4,7 millions d’euros qui compte trois autres prévenus.

Quelques heures avant que la démission ne soit connue, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, avait estimé que Carla Alves avait une « limitation politique ».

Le Premier ministre, António Costa, a déjà assuré qu’il maintenait la confiance politique en Maria do Céu Antunes, à un moment où il a dû faire face à plusieurs démissions au sein de son gouvernement.

Outre la controversée Carla Alves, la ministre se rend aujourd’hui à l’Assemblée de la République, à la demande de Chega et d’IL, pour être interrogée sur les Directions régionales de l’agriculture, dont la passation de compétences a suscité l’opposition du secteur.

Maria do Céu Antunes est également appelée, à la demande de l’IL, à présenter la réponse de l’exécutif à la situation de sécheresse qui a touché le pays, un phénomène qui, selon l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA), a s’est déjà terminé par  » la quasi-totalité du territoire.

Dans le même temps, le groupe parlementaire PCP a déposé une demande pour entendre le ministre sur les faibles rendements de l’activité agricole en 2022 et la nécessité de soutenir les petits et moyens agriculteurs.

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