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La compensation des dépenses supplémentaires en télétravail doit être justifiée afin de ne pas payer l’IRS

Il s’agit de la compréhension de l’administration fiscale et douanière (AT) – publiée dans une lettre diffusée maintenant publiée – sur le traitement fiscal des dépenses engagées par le travailleur dans un régime de télétravail suite à la modification de la législation du travail.

Le Code du travail prévoit désormais le versement aux travailleurs de dépenses supplémentaires que cette prise en charge en régime de télétravail, l’AT distinguant le traitement fiscal de cette indemnité selon qu’il s’agit de dépenses justifiées ou non.

« Les dépenses supplémentaires sont celles correspondant à l’acquisition de biens et/ou de services que le travailleur ne possédait pas avant la conclusion du contrat. [previsto no Código do Trabalho]», déclare AT.

Dans ce contexte, l’interprétation de l’administration fiscale est que « le remboursement des ‘frais supplémentaires’ supportés par le travailleur en régime de télétravail, dûment prouvés et déterminés conformément aux dispositions de l’article 168.º du Code du travail ( dans la formulation donnée par la loi n.º 83/2021), ne sont pas des revenus IRS pour l’employé et constituent une charge pour l’employeur ».

En revanche, le versement d’une somme à titre de compensation pécuniaire « destinée à couvrir l’augmentation des charges due à la fourniture » de télétravail, « sans qu’il y ait un lien direct avec les « dépenses supplémentaires » effectives de la part du travailleur, déterminer l’imposition IRS », souligne l’AT, soulignant que dans cette situation, l’employeur doit « refléter la compensation pécuniaire versée dans le Relevé de Rémunération Mensuelle (DMR), dans le cadre des revenus assujettis ».

Ce problème de traitement IRS avait déjà été signalé par Dinheiro Vivo, AT divulguant maintenant publiquement sa compréhension, dans laquelle il déclare que dans le but de prouver les dépenses supplémentaires susmentionnées (et de les retirer ainsi de la portée de l’IRS) « L’accord établi entre le travailleur et l’employeur doit être considéré d’emblée ».

Il sera également nécessaire « la preuve de l’augmentation des dépenses, à travers la documentation/facturation présentée par l’employé, au moyen d’une comparaison avec les dépenses homologues du même mois de la dernière année précédant l’application de cet accord et qui indique , sans équivoque, qu’il s’agit du lieu de travail qui a été identifié dans l’accord signé avec l’employeur, bien qu’il ne soit pas nécessaire que le travailleur apparaisse comme titulaire dans la documentation/facturation ».

Dans l’amendement législatif produit en 2021, le Code du travail a ensuite prévu que « toutes les dépenses supplémentaires que, de manière démontrable, le travailleur supporte sont intégralement compensées par l’employeur ». […]y compris l’ajout des coûts énergétiques et le réseau installé sur le lieu de travail à des conditions de vitesse compatibles avec les besoins de communication de service, ainsi que la maintenance des équipements et des systèmes ».

LT (DF) // CSJ

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