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Incendies : la Protection Civile retire l’hélicoptère de Pernes et le repositionne à Ponte de Sor

« Compte tenu des restrictions d’exploitation de l’héliport de Pernes, et de l’indisponibilité conséquente de l’hélicoptère en question, a conduit l’Autorité nationale de secours et de protection civile (ANEPC) à déterminer le repositionnement de l’hélicoptère, à compter de demain. [quarta-feira]à l’aérodrome de Ponte de Sor », indique l’ANEPC, dans une réponse écrite envoyée à Lusa.

La décision de l’ANEPC intervient après que le pilote a, à plusieurs reprises, refusé de décoller pour combattre des incendies, invoquant des raisons de sécurité, à savoir l’existence d’un fort vent arrière et le fait que cet héliport est certifié par l’Autorité nationale de l’aviation civile. ANAC) pour fonctionner avec un seul canal d’approche/sortie.

« En pratique, le pilote ne peut décoller et atterrir que sur un seul circuit, celui autorisé par l’ANAC. Décollage au portant d’un héliport avec un seul circuit de décollage et d’atterrissage, en plus de celui installé dans une zone d’orographie difficile et avec de nombreux bâtiments autour, comme c’est le cas de l’héliport de Pernes, où l’intensité et la direction du vent changent constamment, vont à l’encontre des règles de sécurité aérienne et entraînent des risques élevés pour le pilote et la population », a expliqué une source du secteur aéronautique à l’agence Lusa.

Toujours dans une réponse écrite envoyée à Lusa aujourd’hui, l’armée de l’air portugaise (FAP), le maître d’ouvrage des moyens aériens, déclare que, concernant l’héliport de Pernes, « les inquiétudes concernant l’annulation de missions en raison du manque de conditions météorologiques ont été répétées à plusieurs reprises ». discuté. » avec l’ANEPC.

« Compte tenu des recommandations de l’ANAC et des conditions météorologiques prévalant sur le site, après interrogatoire de l’exploitant aérien [Helibravo] en raison des décisions prises par son pilote, l’armée de l’air a recommandé à l’ANEPC, à différentes reprises, le changement de ce moyen aérien vers une autre infrastructure aéronautique, libérée de ces contraintes », révèle la FAP.

Cette branche des Armées ajoute que, bien qu’ayant formulé cette recommandation, « le choix du lieu d’opération étant fondamentalement basé sur les besoins opérationnels, la décision passe nécessairement par l’ANEPC ».

« Que ce matin, avec l’accord contractuel de l’Armée de l’Air, a décidé de déplacer l’installation aérienne de Pernes vers un autre Centre de Ressources Aériennes [CMA]. Outre les préoccupations de sécurité aéronautique, afin de protéger les équipages, les occupants et les tiers au sol, l’intervention de l’Armée de l’Air a tenu compte de l’inefficacité de l’exploitation de ce moyen aérien face aux conditions météorologiques qui prévalaient depuis le activation de ce CMA », lit-on dans la réponse FAP.

Interrogée par Lusa, l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) explique avoir autorisé l’héliport de Pernes, car elle « dispose des conditions nécessaires à cet effet », mais note que la décision d’y placer des moyens aériens ne relève pas de sa responsabilité.

« L’évaluation de l’adéquation des conditions que chaque infrastructure met à disposition dans le but de mettre des moyens aériens au service de la protection civile n’est pas une attribution de l’ANAC et implique des décisions logistiques et de planification qui vont au-delà de l’infrastructure elle-même, donc la décision de placer ces moyens à un endroit donné ou leur transfert vers une autre infrastructure aéronautique certifiée ou autorisée à cet effet n’est pas non plus du ressort de l’ANAC », précise le régulateur du secteur aéronautique.

L’ANAC mentionne également avoir communiqué à l’ANEPC et à l’armée de l’air « les conditions de délivrance de l’autorisation délivrée pour l’héliport de Pernes à la date de cette décision ».

« Ainsi que ses limitations, à la suite desquelles elle a imposé, comme mesure associée à une telle autorisation, la tenue de briefings pré-vol aux équipages avec une indication des conditions et termes approuvés de l’autorisation », précise l’ANAC. , à savoir l’existence d’un seul circuit pour le décollage et l’atterrissage.

Lusa a interrogé l’opérateur de l’hélicoptère, mais jusqu’à présent, il n’a pas reçu de réponse d’Helibravo.

JGS // MCL

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