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Il y a 21 personnes sous surveillance électronique pour le crime de feu de forêt

En réponse à Lusa sur les données compilées jusqu’au 15 juillet, le ministère a précisé que dans le domaine des sanctions et mesures avec surveillance électronique des incendies de forêt, il y a encore quatre citoyens sous contrainte, cinq en liberté conditionnelle pour le crime susmentionné et deux en régime de adaptation à la libération conditionnelle.

Dans le cadre de ce type de criminalité, le ministère de la Justice a également indiqué qu’il y avait au total 193 personnes purgeant des peines et des mesures dans la communauté, c’est-à-dire sans privation de liberté. Parmi ceux-ci, 120 sont sous sursis, 31 sous mesures de sûreté pour personnes non imputables, 20 sous le sursis provisoire du procès, 17 en liberté surveillée et cinq sous mesures coercitives.

Selon les chiffres de la Direction générale de la réinsertion et des services pénitentiaires (DGRSP), l’évolution des peines et mesures suivies par surveillance électronique reflète une augmentation de leur exécution en matière de feux de forêt. Le premier record de ce crime date de 2018, avec trois personnes faisant l’objet de sanctions et de mesures surveillées par surveillance électronique, et le nombre n’a cessé d’augmenter depuis : six en 2019, sept en 2020 et neuf en 2021.

Cependant, le pourcentage de sanctions et mesures liées aux incendies de forêt sous surveillance électronique était encore inférieur à 1 % à la fin de l’année dernière. Sur les 2 595 condamnations et mesures sous surveillance électronique alors enregistrées, plus de la moitié (1 485) concernaient le délit de violences conjugales.

Selon les informations fournies en juillet par le ministère de la Justice, il y a 29 condamnés et 23 détenus non imputables dans les établissements psychiatriques pénitentiaires et non pénitentiaires présents dans le système pénitentiaire, soit un total de 52 personnes.

Le cadre pénal du crime d’incendie de forêt limite au minimum la peine d’une amende, si « quiconque provoque un incendie dans un terrain occupé par une forêt, y compris des bois, ou des pâturages, des buissons, des formations végétales spontanées ou dans des terres agricoles, propres ou autres » commet l’acte « par négligence ».

La limite maximale de ce crime peut représenter une peine de prison pouvant aller jusqu’à 12 ans, dans le cas où l’accusé qui a cette conduite « crée un danger pour la vie ou l’intégrité physique d’autrui, ou pour les biens d’autrui de grande valeur ; laissant la victime dans une situation économique difficile ; ou agir dans l’intention d’obtenir un avantage économique ».

JGO // JMR

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