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IL veut appeler Pizarro, Graça Freitas et le directeur du SNS au parlement sur l’accès à l’avortement

Dans une requête adressée au président de la commission parlementaire de la santé, le social-démocrate António Maló de Abreu, les libéraux rappellent que depuis 2007 « le droit d’une femme d’interrompre librement sa grossesse est inscrit dans la loi, sous certaines conditions, jusqu’à 10 heures semaines de gestation ».

Le groupe parlementaire précise que, selon la loi, le Service National de Santé « doit s’organiser de manière à garantir la possibilité de réaliser l’interruption volontaire de grossesse dans les conditions et dans les délais légalement fixés », ceci sans préjudice au droit à l’objection de conscience ».

« Pour assurer la réalisation des deux droits, l’article 4, paragraphe 1, [da lei de 2007] définit que le « Gouvernement adoptera les mesures organisationnelles et réglementaires nécessaires à la bonne exécution de la législation relative à l’interruption volontaire de grossesse, notamment afin de s’assurer que l’exercice du droit à l’objection de conscience par les médecins et autres professionnels de santé ne entraîner l’impossibilité de respecter les délais légaux ».

Dans ce contexte, les députés de l’IL ont accueilli « avec une grande inquiétude les nouvelles récentes faisant état du non-respect de cette loi et de la remise en cause du droit d’accès des femmes à l’Interruption Volontaire de Grossesse ».

« Il est indispensable que le Gouvernement garantisse qu’aucune femme ne soit empêchée d’exercer son droit à l’interruption volontaire de grossesse, dans les conditions prévues par la loi, que ce soit au Service National de Santé ou dans toute autre Formation Sanitaire, sur l’ensemble du territoire national ».

BE, PAN et Livre ont déjà demandé à entendre Manuel Pizarro au parlement, entre autres entités, et le PS a demandé une audition parlementaire du directeur général de la Santé, Graças Freitas.

Ce week-end, Diário de Notícias (DN) a rapporté que « les hôpitaux publics violent la loi sur l’avortement », suite à une enquête dans laquelle il fait état de plusieurs cas dans lesquels la loi n’a pas été respectée.

Interrogé par Lusa sur l’actualité de la DN, le ministère de la Santé a répondu que la disponibilité des consultations d’interruption volontaire de grossesse dans les hôpitaux publics est en cours d’évaluation et qu’il favorisera les mesures nécessaires pour garantir l’accès à ces consultations.

En 2007, un référendum national a permis aux femmes au Portugal de pouvoir interrompre une grossesse jusqu’à 10 semaines, dans un établissement de santé reconnu et habilité à le faire. Avant cela, l’avortement était pénalisé et criminalisé.

ARL (PC/HN) // JPS

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