La Garde nationale républicaine (GNR) disposera d’un drone dans les opérations de sécurité du pèlerinage des 12 et 13 mai au sanctuaire de Fátima, a révélé le colonel Gonçalo Carvalho, commandant du commandement territorial de Santarém de cette force.
Ce responsable a déclaré aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, qu’en plus du commandement de Santarém, dans les opérations de sécurité, qui dureront jusqu’au dimanche 15, le commandement de Leiria, l’unité nationale de la circulation ou l’unité d’intervention seront impliqués. , dans un total de 700 soldats de la Garde.
Des équipes à pied, à vélo ou à cheval, ainsi que des moyens canins, seront en permanence dans la ville de Fátima jusqu’à dimanche, dans la deuxième phase de l’opération Safe Pilgrimage 2022, dont la première phase a débuté le 30 avril et se termine jeudi. .
Selon le lieutenant-colonel João Fonseca, de GNR Public Relations, la première phase visait à « assurer la sécurité des pèlerins se rendant à Fátima », tandis que la deuxième phase, qui commence jeudi et se termine dimanche, vise à la sécurité « des célébrations en le Sanctuaire et des pèlerins à Fátima ».
Quant à l’afflux de fidèles dans ce qui est le premier grand pèlerinage à Cova da Iria après que la plupart des contraintes causées par la pandémie de covid-19 ont été éliminées, un autre responsable de la GNR, le lieutenant-colonel Duarte da Graça, a souligné « un nombre proche de ce qui a été enregistré en 2019 ».
Il s’agira, selon ce responsable, « d’une participation importante, identique à celle enregistrée dans la période pré-pandémique », a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir si la situation de guerre en Europe de l’Est augmente le niveau d’inquiétude quant à la sécurité du pèlerinage, le colonel Gonçalo Carvalho a admis qu’il y avait « une attention accrue », bien qu’il ait souligné que « le risque est identique aux situations précédentes ».
La conférence de presse du GNR, au Sanctuaire de Fátima, a été utilisée pour rappeler les conseils habituels aux pèlerins à pied et aux automobilistes, à savoir la nécessité de circuler en toute sécurité sur les routes qui, du nord au sud, sont parcourues vers la Cova da Iria.
Le pèlerinage des 12 et 13 mai au Sanctuaire de Fatima est présidé par Mgr Edgar Peña Parra, adjoint à la Secrétairerie d’État du Vatican.
Ce pèlerinage « marque le retour d’une série d’initiatives typiques des pèlerinages d’été, comme l’accueil des malades et des pèlerins à pied », a informé le Sanctuaire, expliquant que, « ces deux dernières années, en raison de la pandémie, il n’a pas été possible d’offrir ces deux services pour des raisons sanitaires, mais cette année, en gardant quelques précautions comme le port du masque au poste de secours et au lave-pieds, le Sanctuaire et son groupe de bénévoles accueilleront ces deux groupes de pèlerins ».
D’autre part, les pèlerins étrangers pourront également participer aux messes célébrées dans les sept langues officielles du Sanctuaire de Fátima, dans la Capelinha das Aparições, étant enregistrés, entre autres, des groupes d’Italie, du Brésil, des États-Unis , le Mexique, l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne, l’Autriche, le Cap-Vert, la Corée du Sud, le Salvador, l’Équateur, Gibraltar et le Panama, ainsi que de nombreux autres du Portugal.
Le président de la célébration, Edgar Peña Parra, 62 ans, est diplomate du Saint-Siège depuis 1993, étant d’origine vénézuélienne.
Actuellement adjoint à la Secrétairerie d’État du Vatican, il a été nonce apostolique au Pakistan de 2011 à 2014 et au Mozambique de 2014 à 2018.
JLG // SSS