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Deux anciens administrateurs du BPP condamnés pour interdiction de quitter le pays et remise de passeports

Les anciens administrateurs du BPP Salvador Fezas Vital et Fernando Lima, qui ont été condamnés à des peines de prison, n’ont pas le droit de se rendre à l’étranger et doivent remettre leur passeport dans les 48 heures, a déterminé le tribunal.

Selon une ordonnance de la juge Tânia Loureiro Gomes du Criminel de Lisbonne, datée de vendredi et à laquelle l’agence Lusa a eu accès aujourd’hui, compte tenu de la récente fuite de l’ancien président du BPP João Rendeiro, il faut aggraver les mesures de coercition de les Défendeurs Fernando Lima et Salvador Fezas Vital, qui étaient d’Identité et Résidence Terme.

Ainsi, afin d’éviter qu’ils ne s’absentent du Portugal, et compte tenu des peines d’emprisonnement auxquelles chacun de ces prévenus a été condamné, le juge leur a désormais imposé une interdiction de se rendre à l’étranger, et doit, dans un délai maximum de 48 heures , remettre aux archives les passeports qu’ils détiennent et/ou les documents similaires en leur possession qui leur permettraient de quitter le pays.

De tels documents seront, dès leur remise au tribunal, appris de l’ordonnance des dossiers, et la délivrance de duplicata ou leurs renouvellements seront également interdits, précise l’ordonnance du juge du juge 5 du tribunal correctionnel central de Lisbonne. .

Dans l’ordonnance, il vous est également demandé de communiquer immédiatement à l’Institut des greffes et des notaires, pour l’insertion immédiate de la décision dans le système centralisé respectif, ainsi qu’au ministère des Affaires étrangères, avec la mention expresse qu’il est interdit la délivrance de doubles passeports et leur renouvellement.

Le tribunal demande également que tous les services et entités nationaux de contrôle des frontières soient informés de la mesure coercitive désormais imposée à Salvador Fezas Vital (condamné à 9 ans et 6 mois de prison) et Fernando Lima (condamné à six ans de prison).

Cette décision du juge intervient après que les prévenus Fernando Lima et Salvador Fezas Vital aient eux-mêmes demandé la réévaluation de leurs mesures coercitives et exprimé en même temps leur répudiation pour la fuite à une partie incertaine du coaccusé João Rendeiro, qui a récemment été placé en garde à vue et a émis des mandats d’arrêt européens et internationaux en vue de sa capture.

Considérant que la pratique de Fernando Lima et Salvador Fezas Vital d’infractions manifestement graves est en cause, compte tenu de la forte inculpation résultant de la condamnation des délits de fraude fiscale qualifiée, d’abus de confiance qualifié et de blanchiment d’argent, et de vérification de certaines exigences procédurales pénales, le juge a choisi d’aggraver les mesures de contrainte de ces deux prévenus.

Quant au coaccusé et ancien administrateur du BPP Paulo Guichard (résidant au Brésil à la connaissance du tribunal), compte tenu de la gravité des crimes pour lesquels il est condamné à 9 ans et 6 mois de prison (mais sans jugement définitif), le juge estime qu’il est temps de reconsidérer les mesures coercitives, il a donc désigné son audience face à face pour vendredi prochain (8 octobre), à ​​14h00.

Concernant le prévenu du BPP Mário Jorge Amorim Sampaio da Silva, condamné, toujours sans décision définitive et sans appel dans cette affaire, pour un délit de blanchiment d’argent à une peine de 2 ans de prison (avec sursis à exécution pour une durée égale), le juge déterminé la remise à une entité de la somme de 50 mille euros, afin d’empêcher le patrimoine de se dissiper.

Dans ce sens, il a également déterminé que le défendeur Mário Jorge Amorim Sampaio da Silva, dans un délai de 30 jours, a remis, dans l’ordre de l’affaire, 20 mille euros, à titre de garantie.

FC // ZO

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