«Il peut y avoir une place pour le traitement des données à caractère personnel dans le cas d’un enseignement non présentiel et dans la mesure où cela est indispensable à la réalisation de l’apprentissage par voie télématique», lit-on dans une nouvelle norme inscrite dans le diplôme.
Dans ce projet de décret, dont le parlement débattra et votera jeudi, le chef de l’Etat, Marcelo Rebelo de Sousa, rétablit les restrictions à la liberté d’apprendre et d’enseigner qui étaient en vigueur entre avril et mai, y compris la possibilité d’interdiction ou de limitation face -Cours en face.
Le diplôme établit que «peut être imposé par les autorités publiques compétentes, à tout niveau d’enseignement dans les secteurs public, privé et coopératif, et dans le secteur social et solidaire, y compris l’enseignement préscolaire et l’enseignement de base, secondaire et supérieur, le les restrictions nécessaires pour réduire le risque de contagion et pour mettre en œuvre les mesures de prévention et de lutte contre l’épidémie, à savoir l’interdiction ou la limitation des cours en présentiel, le report, la modification ou la prolongation des périodes scolaires, l’ajustement des méthodes d’évaluation et la suspension ou examens de recalendarisation ».
Dans deux précédents décrets d’état d’urgence, datés des 2 et 19 avril, il y avait déjà eu des restrictions à la liberté d’apprendre et d’enseigner, dans des termes similaires, mais dans ce libellé il était explicite qu’en plus de «l’interdiction ou la limitation des cours en face-à-face », il pourrait y avoir« l’imposition d’un enseignement à distance par des moyens télématiques (en utilisant Internet ou la télévision) ».
C’est le dixième diplôme de l’état d’urgence que Marcelo Rebelo de Sousa soumet au parlement dans le contexte actuel de la pandémie des 19 covidés, qui prendra effet entre le 31 janvier et le 14 février.
Selon la Constitution, il appartient au chef de l’Etat de décréter l’état d’urgence, mais pour cela il doit écouter le Gouvernement et avoir l’autorisation de l’Assemblée de la République.
La période actuelle de l’état d’urgence se termine à 23 h 59 le samedi 30 janvier et a été votée au parlement avec des votes favorables du PS, du PSD, du CDS-PP et du PAN, une majorité étendue par rapport aux votes précédents.
BE s’est à nouveau abstenu et PCP, PEV, Chega et Liberal Initiative ont maintenu leur vote contre ce cadre juridique, qui permet la suspension de l’exercice de certains droits, libertés et garanties et ne peut être en vigueur que pendant quinze jours, sans préjudice d’éventuels renouvellements.
Au Portugal, 11.305 patients atteints de covid-19 sont déjà décédés et plus de 668 mille cas d’infection par le nouveau coronavirus ont été rapportés à ce jour, selon la Direction générale de la santé (DGS).
Aujourd’hui, il y a eu un nouveau maximum de 293 décès en 24 heures.
IEL // JPS