Les passagers qui arrivent par avion au Portugal en provenance de pays de l’Union européenne avec plus de 150 cas de covid-19 pour 100 000 habitants devront se soumettre à un test, étant mis en quarantaine si les cas dépassent 500 pour 100 000 habitants.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le ministère de l’Administration interne explique les règles qui entrent en vigueur dimanche, approuvées par le Conseil des ministres jeudi et qui incluent l’auto-confinement (interdiction de quitter le pays) et le rétablissement du contrôle aux frontières, avec voyage suspendu en train et en bateau.
En ce qui concerne l’Union européenne, il n’y a pas de restrictions pour les pays de moins de 150 cas pour 100 mille habitants, comme la Finlande ou la Norvège, mais les personnes de pays comme l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie ou les Pays-Bas, qui en ont entre 150 et 500 cas de covid-19 pour 100 mille habitants, ils devront présenter une preuve du test covid-19 avec un résultat négatif effectué dans les 72 heures précédentes.
Les passagers de pays comptant plus de 500 cas pour 100 mille habitants, comme l’Espagne ou l’Irlande, devront présenter le test négatif mais devront également rester 14 jours en quarantaine, chez eux ou dans un lieu indiqué par les autorités sanitaires portugaises. .
Dans ce cas, sont exclus les voyages essentiels dont la durée de séjour ne dépasse pas 48 heures.
Concernant les vols en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne, trois catégories sont définies. Pour les vols en provenance de pays sûrs (liste de la recommandation du Conseil de l’Union européenne), une preuve de test négatif est requise. Pour les vols en provenance de tous les autres pays, seuls les voyages essentiels sont autorisés et toujours avec une preuve de test.
En ce qui concerne le Brésil et le Royaume-Uni, les vols sont suspendus jusqu’au 14 février, à l’exception des vols de rapatriement.
Le ministère de l’Intérieur rappelle que la mesure d’auto-confinement, à partir de 00h00 dimanche, est due à l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde, à l’augmentation des cas au Portugal et à la détection de nouvelles souches de virus.
Et il souligne que les Portugais ne sont pas autorisés à quitter le pays, que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne, expliquant qu’il existe des exceptions, liées au travail, au retour au pays, au transport de courrier et de marchandises et à des fins humanitaires et d’urgence.
Également du dimanche au 14 février, le contrôle des personnes aux frontières est rétabli, comme cela s’est produit en mars 2020, de sorte que la circulation entre le Portugal et l’Espagne est limitée, aux points de passage autorisés, le transport de marchandises, de travail et de véhicules d’urgence et de secours et services d’urgence.
Le trafic ferroviaire entre le Portugal et l’Espagne est suspendu sauf pour le transport de marchandises et le transport fluvial est également suspendu.
Dans la déclaration, le gouvernement explique qu’il existe huit points de passage permanents (24 heures sur 24), cinq points de passage autorisés les jours ouvrables de 7h00 à 9h00 et de 18h00 à 20h00, et un passage autorisé (Rio de Onor) les mercredis et samedis de 10h00 à 12h00.
Les huit points permanents sont à Valença, Vila Verde da Raia, Quintanilha, Vilar Formoso, Marvão, Caia, Vila Verde et Castro Marim.
Les cinq points de passage en semaine sont Monção, Miranda do Douro, Termas de Monfortinho, Mourão et Barrancos.
La pandémie de covid-19 a causé au moins 2 191 865 décès résultant de plus de 101 millions de cas d’infection dans le monde, selon un rapport de l’agence française AFP.
Au Portugal, 11 886 personnes sont décédées des 698 583 cas confirmés d’infection, selon le dernier bulletin de la direction générale de la santé.
FP // ZO