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Chega recommande au gouvernement de mettre à jour les salaires des enseignants

Chega a soumis un projet de résolution où il recommande au gouvernement de « procéder à la mise à jour des salaires des enseignants et correspondant aux niveaux élevés de demande que la profession enseignante implique ».

Dans la proposition, le parti dirigé par Ventura suggère que «les salaires des enseignants soient mis à jour et correspondent aux niveaux élevés de demande qu’implique la profession enseignante, en procédant à une variation positive des valeurs des salaires de base de l’ordre de 5 %, applicable à tous les niveaux de la carrière enseignante ».

Le parti explique qu' »on estime que d’ici 2030 20 000 enseignants quitteront le système éducatif et que plus de 15% des enseignants des écoles publiques auront 60 ans ou plus, il est de la plus haute urgence que cette tendance s’inverse, garantissant la stabilité des enseignants et
des salaires équitables ».

La proposition de Chega intervient à un moment où la lutte des enseignants s’est durcie. Puis, le 3 janvier de cette année, ce fut au tour du Syndicat indépendant des enseignants et éducateurs (SIPE) de déclencher une grève partielle dans la première moitié des classes.

Pour la période comprise entre le 16 janvier et le 8 février, une grève par quartiers est prévue, à l’appel de huit structures syndicales.

Dans une interview au Jornal Económico, jeudi, le président de l’Association nationale des directeurs de groupements et d’écoles publiques (Andaep), Filinto Lima, a admis qu' »il n’y a aucune perspective de résoudre le problème » pour les enseignants. Pour le représentant de l’Andaep, le ministère de l’Education et le ministère des Finances doivent négocier avec les syndicats pour que les enseignants aient de meilleures conditions de travail.

Mercredi, le gouvernement a demandé au bureau du procureur général et au Centre de compétence juridique de l’État (JurisAPP) des avis sur la légalité des grèves des enseignants. La demande de l’exécutif est née, selon « JN » suite à la demande de la Confédération nationale des associations de parents d’élèves (CONFAP) d' »évaluer la légalité de cette forme de grève ».

Pendant ce temps, comme l’a découvert « Diário de Notícias », il y a des écoles où le personnel enseignant et non enseignant s’organise pour faire grève « à tour de rôle » et rembourser les « collègues qui se joignent » – l’utilisation du fonds de grève. Le ministère de l’Education a déjà mis en cause les caisses de grève des enseignants.

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