S’adressant aux journalistes au parlement après une réunion du groupe parlementaire Chega avec des représentants de la Fédération nationale des enseignants et de neuf syndicats, André Ventura a noté que la Fenprof était ouverte à négocier avec le gouvernement le remplacement progressif du service à temps plein des enseignants.
«Ayant cette ouverture de la part des syndicats d’enseignants, de la Fenprof, et nous sommes convaincus qu’également de la part de STOP et d’autres associés, pour une reprise progressive de cette période de service, que le Gouvernement doit avancer rapidement et demain il doit proposer de syndicats et professionnels de l’éducation une proposition qui va dans ce sens », a-t-il dit.
Le chef de Chega a exhorté le gouvernement à « présenter un calendrier avec la récupération intégrale du temps de service qui peut aller jusqu’à une période allant jusqu’à deux, trois ou quatre ans ».
« C’est l’une des grandes revendications qui, nous a laissé ce sentiment, peut mettre fin aux grèves si elles sont respectées, et je pense que le gouvernement a un moment idéal pour pouvoir le faire », s’est-il défendu.
André Ventura a également indiqué que, si les propositions que le Gouvernement présente aux syndicats lors de la réunion prévue mercredi « ne sont pas satisfaisantes », le parti présentera « en début de semaine prochaine », au parlement, une initiative en vue de une reprise progressive de la titularisation des enseignants.
Cependant, il a estimé que cette initiative revenait au gouvernement, car c’est le ministère des Finances qui « peut faire le calendrier plus en détail » et déterminer « l’ouverture et le mou financier qu’il y a pour dans deux ou trois ans faire ces 640 millions d’euros de récupération du temps de service ».
André Ventura a une nouvelle fois défendu que ce soit le Premier ministre qui mène les négociations entre le gouvernement et les enseignants et a appelé l’exécutif à « ne pas faire semblant de négocier, mais vraiment commencer à négocier ».
Et il a également demandé au président de la République de ne pas « laisser tomber cette affaire », car « les enseignants se sentent vraiment impuissants, déçus et ne savent même pas quoi faire, face à l’insistance du gouvernement sur l’illégalité des différentes grèves qui se déroulent ». être fait à ce moment-là ».
« Nous avons de sérieux problèmes dans les écoles portugaises, les familles s’impatientent de plus en plus face à cette situation et les professionnels de l’éducation eux-mêmes s’épuisent de plus en plus », a-t-il prévenu.
Ventura a également insisté sur le fait que le gouvernement doit présenter un budget rectificatif « pour résoudre les problèmes dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’administration interne ».
« Il est impossible, ou très difficile, de faire une proposition pour cette année de récupération d’ancienneté des enseignants qui n’implique pas de budget rectificatif. Il est très difficile, voire impossible, de résoudre les problèmes de ressources humaines et du Service national de santé si ce n’est avec un budget rectificatif », s’est-il défendu.
Le ministère de l’Education recevra à nouveau mercredi les organisations syndicales du secteur pour discuter de la correction des asymétries résultant du gel des carrières, mais les représentants des enseignants disent avoir « plus de doutes que d’attentes ».