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Bruxelles se souvient de la complexité pour changer les délais et appelle à une mise en œuvre rapide du PRR

Dans une réponse écrite envoyée à l’agence Lusa, une source officielle de la Commission européenne confirme la réception de la lettre envoyée par le Premier ministre, António Costa, à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avec les priorités portugaises pour le programme de travail de l’établissement à l’horizon 2023, dans lequel il est alors suggéré d’assouplir le calendrier des investissements dans le cadre du PRR.

« Assurer la mise en œuvre rapide du PRR est crucial pour tous les États membres », réagit l’exécutif communautaire dans la réponse écrite envoyée à Lusa.

Rappelant que les règles actuelles prévoient un « clair pour l’utilisation des ressources jusqu’en 2027″ et qu' »en 2026 s’achève l’échéance de la capacité d’emprunt de la Commission », la même source de l’exécutif communautaire souligne que « tout changement » impliquerait des changements réglementations, telles que le mécanisme de reprise et de résilience (MRR).

En outre, la Commission européenne rappelle que « toute modification de la décision sur les ressources propres nécessiterait l’unanimité au Conseil et une entrée en vigueur seulement après approbation par chaque État membre, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, y compris, dans la quasi-totalité des cas , , ratification par les parlements nationaux ».

Le règlement MRR stipule que les mesures prévues dans le PRR de chaque pays sont réalisées entre le 1er février 2020 et le 31 décembre 2026, les jalons et objectifs devant être atteints d’ici août 2026 pour que le paiement soit effectué d’ici la fin de cette année.

Même ainsi, la même source officielle souligne à Lusa que « la Commission est disposée à discuter avec les États membres de la mise en œuvre de jalons ou d’objectifs individuels qui pourraient ne plus être réalisables et qui doivent être réexaminés », et est toujours « prête à collaborer avec les États membres pour évaluer ces demandes, sur la base du contenu des objectifs d’investissement spécifiques et des preuves fournies ».

Le gouvernement a transmis à Bruxelles un document qui « synthétise les priorités nationales » pour la Commission européenne en 2023 et propose d’assouplir les délais de réalisation des investissements du PRR après 2026, a été publié aujourd’hui.

« Sans modifier le calendrier fixé pour les réformes prévues dans le PRR, ni les jalons et objectifs respectifs, le calendrier d’exécution des investissements devrait être assoupli, tant en termes de rythme de réalisation que de délai de réalisation respectif », lit-on dans le document publié aujourd’hui sur le portail du gouvernement.

La proposition a été faite dans une lettre envoyée le 12 août par le Premier ministre, António Costa, à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans laquelle il est proposé que les investissements financés par le PRR (pas les réformes) » peut s’arrêter là de 2026 ».

« C’est un changement qui est imposé en raison de la survenance de circonstances économiques et non anticipé au moment de l’approbation du règlement sur le MRR », justifie le gouvernement, soulignant la « situation économique très anormale actuelle, caractérisée par une forte inflation, par la la perturbation persistante des chaînes d’approvisionnement et la raréfaction ou la rareté des matières premières ».

Plus tôt, au milieu de cette année, le gouvernement a informé que la Commission européenne avait répondu favorablement à la demande du Portugal et d’autres États membres de rééchelonner les programmes d’investissement du PRR compte tenu des prix « anormalement élevés », sans changement de calendrier. . .

L’enjeu est le mécanisme de relance et de résilience, évalué à 672,5 milliards d’euros (aux prix de 2018) et un élément central de «NextGenerationEU», le fonds de 750 milliards d’euros approuvé par les dirigeants européens en juillet 2020 pour la reprise économique de l’UE après la crise causée par la pandémie de covid-19.

Le PRR portugais comprend des investissements et des réformes dans 20 composantes thématiques, avec un montant de 13,9 milliards d’euros de subventions et de 2,7 milliards d’euros de prêts.

ANE (ACC/JF/JPS) // JPS

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