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Bruxelles admet l’intervention publique dans les prix légers et assimile des limites

La Commission européenne a présenté aujourd’hui des lignes directrices pour que les États membres réagissent à la hausse des prix de l’énergie, expliquant que les pays peuvent intervenir sur les tarifs de l’électricité face à des « circonstances exceptionnelles » et admettant des limites temporaires dans l’Union européenne (UE).

L’enjeu est un plan d’action rendu public aujourd’hui, dans lequel la Commission européenne présente aux États membres des « lignes directrices supplémentaires » pour faire face aux hausses exponentielles des prix de l’énergie, à savoir l’électricité, « confirmant la possibilité de réguler les prix dans des circonstances exceptionnelles ». institution dans un communiqué de presse.

En outre, « afin de faire face à la hausse vertigineuse des prix de l’énergie, la Commission étudiera toutes les options possibles de mesures d’urgence pour limiter l’effet de contagion des prix du gaz sur les prix de l’électricité, comme des plafonnements temporaires des prix », précise-t-il à Bruxelles.

Pour analyser ces plafonds de prix légers temporaires, l’institution « consultera en urgence toutes les parties concernées et proposera des options dans les semaines à venir », ajoute-t-il.

S’agissant de la régulation des prix de l’électricité, la directive européenne sur le marché intérieur de l’électricité prévoit, dans son article 5, que « les États membres peuvent appliquer des mesures d’intervention publique pour fixer les prix de commercialisation de l’électricité payés par les clients vulnérables ou en situation de pénurie d’énergie ». ”.

Pour ce faire, les pays doivent notifier à Bruxelles les mesures adoptées dans un délai d’un mois après leur adoption, et peuvent les appliquer immédiatement, à condition qu’elles assurent une « concurrence effective », une « méthodologie garantissant un traitement non discriminatoire des fournisseurs » et même que  » minimiser tout impact négatif sur le marché de gros de l’électricité », précise la législation européenne.

Dans le plan publié aujourd’hui, l’exécutif communautaire note également qu’il évaluera, avec l’Agence de coopération des régulateurs de l’énergie de l’UE et d’autres parties intéressées, « des options pour optimiser la conception du marché de l’électricité », en tenant compte des « avantages et les inconvénients des mécanismes de tarification alternatifs pour maintenir l’électricité à un prix abordable sans perturber l’approvisionnement et les investissements supplémentaires dans la transition verte ».

Dans la communication, la Commission européenne explique également que « les États membres peuvent redistribuer les revenus des bénéfices élevés du secteur de l’énergie et de l’échange de droits d’émission aux consommateurs », afin d’alléger les factures des ménages, et proposer « des options pour fournir un soutien à court terme ». terme aux entreprises affectées par les prix élevés de l’énergie », autorisées par les règles de l’UE en matière d’aides d’État.

Le plan d’action est publié au lendemain de la hausse de 23% du prix moyen de l’électricité sur le marché de gros ibérique par rapport à la veille, et il devrait aujourd’hui dépasser les 500 euros par mégawattheure pour la première fois de l’histoire. .

La communication de la Commission européenne intervient à un moment de vives confrontations armées en Ukraine provoquées par l’invasion russe, des tensions géopolitiques qui affectent le marché européen de l’énergie puisque l’UE importe 90 % du gaz qu’elle consomme, la Russie étant responsable d’environ 45 % de ces importations, à des niveaux variables selon les États membres.

La Russie est également responsable d’environ 25 % des importations de pétrole de l’UE et de 45 % des importations de charbon.

En raison de cette dépendance, Bruxelles a défendu la nécessité de garantir l’indépendance énergétique de l’UE vis-à-vis des fournisseurs « non fiables » et des combustibles fossiles volatils.

Même ainsi, même avant la guerre en Ukraine, les prix de l’électricité augmentaient et le marché du gaz avait fortement augmenté.

ANE // JNM

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