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BPI ne s’engage pas à aller au-delà de 4% d’augmentation de salaire

« Je regrette que nous ne soyons pas tous plus rapides à résoudre les problèmes des gens. Ce que BPI a fait, c’est permettre à chacun de résoudre son problème », a-t-il dit, estimant que dans les négociations, il faut beaucoup de temps pour arriver « exactement à la même conclusion ».

« Rien n’avance, rien et le temps se perd. Ce qui me préoccupe, ce sont les gens qui travaillent chez BPI, pas les syndicats », a déclaré João Pedro Oliveira e Costa lors de la conférence de presse présentant les résultats pour 2022 (bénéfice de 365 millions d’euros).

Interrogé pour savoir si cela signifie que la négociation salariale avec les syndicats se terminera avec les banques mettant à jour les salaires des mêmes 4% qu’elles ont déjà décidé d’allouer, Oliveira e Costa a répondu qu’il ne le sait pas et que le processus se poursuit, mais que BPI est faire son « chemin ».

« Je ne sais pas si ça finira à 4 %. Je ne dis pas que les négociations avec les syndicats ne m’intéressent pas, je dis que je ne vais pas attendre que les négociations avec les syndicats fassent mon chemin, parce que si je ne le fais pas, c’est moi qui sera évalué négativement par mes employés. Au moins dans 4 % [de aumentos salariais] J’ai déjà mis la barre », a-t-il déclaré.

Oliveira e Costa a estimé qu’il est important d’avoir des structures de représentation des travailleurs, mais que lorsqu’il y a une négociation, il n’est pas correct de diffuser des informations et des manifestations.

« Il ne peut pas y avoir cette dichotomie nous et eux, d’un côté les syndicats et de l’autre les banques, on aurait déjà pu évoluer, cela s’est passé au XIXe siècle, il faudrait évoluer vers plus de collaboration, plus de confiance. (…) Je me vois dans une société plus collaborative, moins idéologique, on est tous pour la même chose, améliorer les conditions de travail des gens », a-t-il dit.

Le responsable a également déclaré qu’en 2022, la masse salariale avait augmenté de 7% et que chez les employés aux salaires inférieurs, il y avait eu des augmentations de 20%. L’administration, cependant, n’a pas eu d’augmentation, a-t-il dit.

BPI, Novo Banco et Santander Totta ont annoncé, mi-janvier, qu’ils actualiseraient les salaires de leurs travailleurs de 4 % à partir de janvier, ceci au moment où la négociation de la révision salariale 2023 de la convention collective de travail (ACT) entre les négociateurs bancaires groupe et syndicats.

Pour Lusa, les syndicats bancaires ont déclaré qu’ils espéraient que les mises à jour salariales soient un bon signe, pas un moyen de vider la négociation collective (qui couvre les travailleurs actifs mais aussi les retraités) et impliquent que la valeur finale sera de cet ordre.

More Union, Central Bank Workers Union et SBN (affectés par l’UGT) exigent, pour cette année, 8,5% de mise à jour des tableaux et des clauses d’expression pécuniaire. Le Syndicat national des personnels et techniciens de banque (SNQTB) réclame 6,25 %.

La première proposition des institutions financières souscrivant à l’ACT était une augmentation de salaire de 2,5 %, en deçà des prévisions d’inflation pour cette année, un montant que les syndicats jugeaient indigne. Les syndicats bancaires appartenant à l’UGT ont affirmé, fin janvier, que les banques étaient disposées à dépasser les 2,5 %.

BPI annonce aujourd’hui un bénéfice consolidé de 365 millions d’euros en 2022, soit 19% de plus que l’année précédente.

Fin 2022, la banque comptait 4 404 collaborateurs, soit 74 de moins qu’en 2021. Le réseau commercial comptait 278 agences, soit 19 de moins qu’en 2021.

MI // CSJ

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