S’adressant aux journalistes, à l’issue d’une visite dans certaines rues du quartier de Mouraria, André Ventura a également appelé le PSD – ou, du moins, « certains députés » de ce parti – à rejoindre Chega et l’Initiative libérale (qui exprimé cette intention) et la demande peut être formalisée auprès des juges du Ratton Palace.
Selon la Constitution, un cinquième des députés (46 parlementaires) – en plus du Président de la République et du Premier ministre – peuvent demander l’inspection préventive d’un diplôme, un nombre qui tombe à un dixième (23) lorsqu’il s’agit à des inspections successives (après l’entrée en vigueur d’une loi).
« Chega et IL ne pourront pas le faire [as duas bancadas juntas somam 20 deputados]j’espère que certains députés PSD y sont prédisposés », a-t-il lancé.
Par ailleurs, André Ventura s’est engagé à remettre, la semaine prochaine, un projet de résolution recommandant au gouvernement de « mettre de côté certaines des mesures qu’il a annoncées jusqu’à ce qu’elles soient inspectées préventivement par le TC ».
« Certaines des mesures annoncées – je parle principalement de la location coercitive, des travaux coercitifs ou de l’État assurant la position des locataires – ne passeront pas le TC et, si elles le font, c’est parce que nous vivons dans une autre réalité », a-t-il ajouté. critiqué, disant qu’il devait parler non seulement en tant que chef de parti, mais aussi en tant que juriste.
Le leader de Chega a estimé que, par exemple, « les émigrés doivent être en panique », craignant que leurs maisons au Portugal puissent être considérées comme vacantes.
Cependant, dans des déclarations à SIC-Notícias, la ministre du Logement, Marina Gonçalves, a déclaré aujourd’hui que les émigrants, les personnes déplacées pour des raisons professionnelles ou de santé et les résidences secondaires n’entrent pas dans la catégorie des maisons vacantes. Tous les autres qui sont vides, en bon ou en mauvais état, peuvent faire l’objet d’un bail coercitif.
« Je ne sais pas si cela s’est produit en Union soviétique. L’État va-t-il dire aux gens ce qu’ils doivent faire de leur logement ? », a critiqué André Ventura, qualifiant le paquet présenté par le gouvernement de « la plus grosse attaque contre les propriétaires depuis longtemps ».
Jeudi, le Premier ministre a présenté un train de mesures, estimé à 900 millions d’euros, pour répondre à la crise du logement au Portugal avec cinq axes : augmenter l’offre de biens à usage d’habitation, simplifier les démarches d’octroi de licences, augmenter le nombre de maisons sur le marché locatif, lutter contre la spéculation et protéger les familles.
Le programme Mais Habitação a été approuvé par le Conseil des ministres et fera l’objet d’un débat public pendant un mois. Les propositions reviendront en Conseil des ministres pour approbation définitive, le 16 mars, puis certaines mesures devront encore passer par l’Assemblée de la République.
SMA // ROC