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ANA déclare que Groundforce doit 769,6 milliers d’euros et procède à la révocation de sa licence

ANA — Aeroportos de Portugal procédera à la révocation d’une licence d’occupation de Groundforce, affirmant que la société de « gestion » doit 769,6 milliers d’euros de frais d’occupation, selon un document auquel Lusa a eu accès.

Dans ce projet de résolution du Comité Exécutif d’ANA, le groupe explique qu’en tant que concessionnaire du service public aéroportuaire, il est en charge de « l’autorisation d’occupation et d’exercice des activités et services dans les actifs du domaine aéroportuaire inclus dans le l’étendue de la concession », ainsi que tous les actes qui concernent « l’exécution, la modification et l’extinction des licences ».

ANA rappelle ensuite, dans le document signé par le président et membre du comité exécutif, Thierry Ligonnière et Francisco Vieira Pita, qu’il lui appartient de percevoir les redevances respectives dans ce domaine, dont une pour l’occupation.

Ainsi, précise le gestionnaire, la SPdH (Groundforce) « est autorisée à exercer des activités d’assistance en escale sur les aéroports d’ANA SA, notamment à l’aéroport de Faro ».

Selon ANA, la licence en question a débuté le 1er janvier 2017 et se termine le 31 décembre de cette année et pour cette licence, Groundforce doit payer une taxe d’occupation.

« La date [29 de junho], la somme totale de 769 669,31 euros est due à ANA SA au titre du taux d’occupation », garantit-il, en faisant valoir des factures qui « comportent des sommes dues au titre de l’occupation actuelle et des autres occupations de la SPdH, sur les aéroports du réseau ANA ».

Le concessionnaire considère donc qu’« il y a un non-respect répété des obligations auxquelles la SPdH est soumise, en tant que titulaire du permis d’occupation » en cause.

Pour cette raison, le Comité Exécutif d’ANA a décidé de « révoquer le permis d’occupation 7460/2006/AM, avec effet à compter de la décision finale à prendre dans le cadre de la procédure administrative », et Groundforce doit « procéder à la remise des espaces alloués à cette licence libre et inoccupée », selon le document.

Lusa a contacté Groundforce à propos de ce problème, mais la société a refusé de commenter.

Groundforce est détenue à 50,1 % par Pasogal et à 49,9 % par le groupe TAP qui, en 2020, est devenu 72,5 % détenu par l’État portugais.

TAP a assuré samedi qu’elle n’avait aucun arriéré envers Groundforce, après que la société de « manutention » a accusé la compagnie aérienne d’avoir une dette de 12 millions d’euros pour des services déjà fournis.

ALYN (ALU/DYRP/MPE/LT/PC)) // CSJ

Lusa/Fin

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