1-1-e1669908198824-png

Águas do Centro Litoral avance avec des trous supplémentaires pour renforcer la disponibilité de l’eau

Águas do Centro Litoral (AdCL) a annoncé aujourd’hui avoir foré des forages supplémentaires pour renforcer la disponibilité de l’eau dans les sous-systèmes où la sécheresse aura le plus grand impact et a précisé que les niveaux d’eau dans ses bassins versants sont maintenus.

Dans une réponse écrite à l’agence Lusa, l’entreprise explique qu’ « après un diagnostic opérationnel, qui a porté sur les captages installés dans les points les plus dépendants de la disponibilité en eau fortement dépendante des recharges issues des précipitations », elle a réalisé « un ensemble de mesures préventives ». et/ou correctif, dans lequel le renforcement du nettoyage des drains de captage et l’exécution de trous supplémentaires pour renforcer la disponibilité de l’eau dans les sous-systèmes où la sécheresse aura un plus grand impact ».

Selon AdCL, « récemment, les prélèvements d’Alagoa, Pomares, Mosteiro de Folques et Vila Cova de Alva ont été exécutés/redessinés/étendus, dûment approuvés par l’APA [Agência Portuguesa do Ambiente]visant à renforcer les sous-systèmes hydrauliques d’Arganil, responsable de l’approvisionnement en eau de la municipalité ».

« Nous attendons également l’avis de l’APA concernant trois puits du sous-système de Mata do Urso, Ribeira de Alge et Boavista », a-t-il ajouté.

Notant que « la gestion de la disponibilité de l’eau est de la responsabilité de l’APA », l’AdCL a noté qu’elle « surveille quotidiennement les niveaux d’eau dans ses prélèvements, et peut dire que, par rapport à janvier 2021, les niveaux sont restés les mêmes ».

Águas do Centro Litoral a la concession, pour une période de 30 ans, jusqu’en 2045, pour l’exploitation et la gestion du système d’approvisionnement en eau et d’assainissement multimunicipal du Centro Litoral de Portugal.

Il s’agit d’une société constituée en 2015 et à laquelle participent Águas de Portugal, SGPS, SA et 29 municipalités réparties dans les districts d’Aveiro, Coimbra, Leiria, Porto et Santarém.

L’AdCL précise qu’elle est « une entreprise ‘haute’, dont la mission est de capter, traiter et distribuer l’eau en qualité et en quantité à ses clients ‘bas’, les communes », garantissant « un effort continu en articulation avec les responsables des entités de ‘faible’ », pour « optimiser la distribution d’eau et ainsi contrôler conjointement le service d’approvisionnement ».

« Ce suivi s’accompagne d’une évaluation constante des pertes (ayant enregistré en 2021 une valeur de 2,54 % d’eau non facturée) par les équipes de l’AdCL, à travers les agents qui sont présents sur le terrain, mais aussi par le système de télégestion, une plateforme qui a fait l’objet d’un investissement récent et qui permet un suivi permanent des niveaux de prélèvement et du fonctionnement opérationnel des sous-systèmes d’alimentation en eau exploités par l’AdCL », a-t-il précisé.

L’AdCL a également garanti qu’elle oriente son action avec un « calendrier d’évaluations et de mises à jour régulières, qui implique une équipe d’experts pluridisciplinaires, afin que les interventions soient en adéquation avec les variations que le phénomène de sécheresse météorologique enregistre sur le territoire national ».

Assurant qu’« elle sensibilise, de manière régulière, à l’utilisation rationnelle de l’eau et travaille en étroite collaboration avec ses partenaires pour favoriser l’utilisation parcimonieuse de cette ressource », l’entreprise ajoute que, « aujourd’hui et toujours », ses préoccupations « sont de assurer la qualité, la continuité et l’efficacité des services publics de l’eau, au sens de la protection de la santé publique, du bien-être des populations, de l’accessibilité aux services publics, de la protection de l’environnement ».

Selon l’Instituto Português do Mar e da Atmosfera (IPMA), en janvier « il y a eu une aggravation très importante de la situation de sécheresse météorologique, avec une augmentation de la superficie et de l’intensité, avec tout le territoire en sécheresse à la fin du mois, avec 1% en sécheresse légère, 54% en sécheresse modérée, 34% en sécheresse sévère et 11% en sécheresse extrême ».

Toujours selon l’IPMA, en termes de précipitations, janvier 2022 a été le 6e plus sec depuis 1931 et le 2e plus sec depuis 2000.

SR // SSS

Articles récents