Le 17 avril 2019, à 18h30, un bus touristique s’est écrasé sur Estrada da Ponta da Oliveira, dans la paroisse de Caniço, dans la municipalité de Santa Cruz, adjacente à l’est de Funchal.
Dans le bus, qui est tombé sur le toit d’une maison, après que le conducteur a perdu le contrôle du véhicule, se trouvaient 55 passagers qui voyageaient pour un dîner typique dans un restaurant de Funchal.
Les victimes – 17 femmes et 12 hommes – étaient toutes de nationalité allemande et âgées de 40 à 50 ans.
Sur les 27 blessés, deux étaient de nationalité portugaise (le chauffeur et le guide interprète qui accompagnait le groupe).
Huit mois après l’accident, le 19 décembre 2019, le ministère public a requis le procès, en cour collective, du chauffeur de bus « pour la pratique de 29 crimes d’homicide par négligence ».
Dans les informations publiées à l’époque par le procureur général du district de Lisbonne (PGDL), il était mentionné que l’homme était également accusé de trois crimes d’atteinte à l’intégrité physique par négligence.
« L’affaire est mise en examen depuis plus d’un an, les parties lésées ont été notifiées pour porter plainte au civil », a déclaré l’avocat de l’accusé à Lusa.
La défenseuse a également ajouté qu’elle avait été informée de l’accusation, mais qu’en raison d’un désaccord, elle a demandé « l’ouverture de l’enquête et attend une ordonnance sur son acceptation et la réalisation des étapes requises et un débat instructif ultérieur ».
Le ministère public et la police de sécurité publique (PSP) ont collaboré à l’enquête et à la collecte des preuves de l’accident.
Toujours selon les informations diffusées par le PGDL au moment de l’inculpation, la Police Judiciaire et l’Institut de Médecine Légale, dont l’équipe a été renforcée, ont procédé à l’identification des victimes, pour accélérer le processus.
Quant à l’expertise du bus, elle a été réalisée par la faculté d’ingénierie de l’université de Porto et a conclu qu’il n’y avait « aucun problème de moteur ni de carrosserie ».
Comme les victimes étaient des étrangers, les autorités judiciaires allemandes, avec la participation de l’ambassade à Lisbonne, ont collaboré à « l’enquête rapide pour la mémoire future des victimes résidant dans ce pays, dans le cadre de la décision d’enquête européenne et d’EUROJUST ».
Après l’accident, le tronçon de route de la commune de Santa Cruz a fait l’objet de travaux et de soutènement pour les accotements.
AMB (ROC/CE) // VAM
